Sous-sections

2.7 Analyse de Fourier

L'analyse de Fourier permet une étude des propriétés d'un schéma aux différences finies, en particulier dans le cadre une équation parabolique, comme l'équation de convection diffusion:

$\displaystyle \frac{\partial u}{\partial t}+V\frac{\partial u}{\partial x}-\nu\frac{\partial^{2}u}{\partial x^{2}}=0$ (2.55)

2.7.1 analyse de Fourier de la solution exacte

On cherche une solution sous la forme d'une serie de Fourier en espace

\bgroup\color{black}$\displaystyle u(x,t)=\sum_{k}U_{k}(t)e^{I  k  x}$\egroup

\bgroup\color{black}$ k$\egroup est le nombre d'onde: \bgroup\color{black}$ k=\frac{2\pi}{\lambda}$\egroup (où \bgroup\color{black}$ \lambda$\egroup est la longueur d'onde)

L'équation d'évolution du mode de Fourier \bgroup\color{black}$ U_{k}$\egroup s'écrit:

$\displaystyle \frac{dU_{k}}{dt}+I  V  k  U_{k}+\nu  k^{2}  U_{k}=0$ (2.56)

2.7.2 Symbol G de l'équation

Cette équation s'intégre entre \bgroup\color{black}$ t$\egroup et \bgroup\color{black}$ t+\Delta t$\egroup , en supposant \bgroup\color{black}$ V$\egroup et \bgroup\color{black}$ \nu$\egroup constant sur l'intervalle de temps:

\bgroup\color{black}$\displaystyle U_{k}(t+\Delta t)=U_{k}(t)  e^{-(I  V  k+\nu  k^{2})\Delta t}$\egroup

On peut donc écrire la relation entre le mode de Fourier \bgroup\color{black}$ U_{k}$\egroup à l'instant \bgroup\color{black}$ t$\egroup et \bgroup\color{black}$ t+\Delta t$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle U_{k}(t+\Delta t)=\mathcal{G}_{k}(\Delta t)  U_{k}(t)  $\egroup  \bgroup\color{black}$\displaystyle {avec }  G_{k}(\Delta t)=e^{-(I  V  k+\nu  k^{2})\Delta t}$\egroup

\bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}$\egroup est appelé le symbol de l'opérateur (ou équation) (2.55).

Ce symbol s'écrit sous la forme générale

$\displaystyle \mathcal{G}_{k}(\Delta t)=e^{-I\Omega_{k}\Delta t-\Phi_{k}\Delta t}$ (2.57)

et permet de calculer la solution à l'étape \bgroup\color{black}$ t+\Delta t$\egroup en fonction de la solution à l'étape \bgroup\color{black}$ t$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle U_{k}(t+\Delta t)=\mathcal{G}_{k}(\Delta t)  U_{k}(t)$\egroup

2.7.3 Interprétation

Si on cherche la solution de (2.55) sous la forme d'une onde progressive:

\bgroup\color{black}$\displaystyle u(x,t)=A(t)  e^{I(kx-\omega t)}  $\egroupsoit  \bgroup\color{black}$\displaystyle U_{k}=A(t)e^{-I\omega t}$\egroup

pour un symbol \bgroup\color{black}$ G_{k}$\egroup donnée par la relation (2.57), on en déduit

\bgroup\color{black}$\displaystyle \omega=\Omega_{k},   A(t)=A(0)e^{-\Phi_{k}t}$\egroup

L'onde est donc une onde progressive qui se propage avec une vitesse \bgroup\color{black}$ \Omega_{k}/k$\egroup et qui se trouve amortie exponentiellement:

\bgroup\color{black}$\displaystyle u(x,t)=A_{0}e^{-\Phi_{k}t}e^{I(kx-\Omega_{k}t)}$\egroup

Image ondesprog

englishANIMATION onde progressive

2.7.4 Analyse de Fourier du schéma D.F.

Pour analyser le schéma D.F., on éffectue la transformée de Fourier des valeurs \bgroup\color{black}$ u_{i}^{n}$\egroup dans l'équation aux différences:

\bgroup\color{black}$\displaystyle u_{i}^{n}=\sum_{k}U_{k}^{h}(n)  e^{I  k  i\Delta x}$\egroup

d'où l'on déduit une relation pour le mode \bgroup\color{black}$ k$\egroup

$\displaystyle U_{k}^{h}(n+1)=\mathcal{G}_{k}^{h}(\Delta t,\Delta x)  U_{k}^{h}(n)$ (2.58)

\bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}$\egroup est appelée le symbol du schéma D.F. (équivalent discret de \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}$\egroup ).

Ce symbol \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}$\egroup peut sécrire sous la forme

\bgroup\color{black}$\displaystyle \mathcal{G}_{k}^{h}=e^{-I\Omega_{k}^{h}\Delta t-\Phi_{k}^{h}\Delta t}$\egroup

avec

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Omega_{k}^{h}=-\frac{\arg(\mathcal{G}_{k}^{h...
...hi_{k}^{h}=-\frac{\ln\left\vert\mathcal{G}_{k}^{h}\right\vert}{\Delta t}$\egroup

Si le schéma D.F. approchait exactement l'équation, on aurait \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}=\mathcal{G}_{k}$\egroup , ce qui n'est évidemment pas le cas. On définit donc

La solution d'onde progressive du schéma D.F. est donc une onde qui se propage avec une vitesse \bgroup\color{black}$ C=\frac{\Omega_{k}^{h}}{k}$\egroup et avec un amortissement exponentielle de coefficient \bgroup\color{black}$ \Phi_{k}^{h}$\egroup .

Si à l'instant \bgroup\color{black}$ t^{n}$\egroup , la solution approchée coincide avec la solution exacte. A l'instant \bgroup\color{black}$ t^{n+1}$\egroup , l'onde calculée aura subi un déphase \bgroup\color{black}$ E_{\Omega}$\egroup par rapport à la solution exacte, ainsi qu'un amortissement de \bgroup\color{black}$ E_{\Phi}$\egroup par rapport à cette même onde. La solution calculée sera donc en retard par rapport à la solution exacte si \bgroup\color{black}$ E_{\Omega}$\egroup est positif, et en avance sinon.

On note aussi, que la relation d'ondes (2.58) est aussi valable pour une perturbation \bgroup\color{black}$ \epsilon_{i}^{n}=\Psi_{k}^{n}e^{I  k  i\Delta x}$\egroup , et fournit donc l'évolution de l'amplitude et la phase des perturbations:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Psi_{k}^{n+1}=\mathcal{G}_{k}^{h}(\Delta t,\Delta x) \Psi_{k}^{n}$\egroup

Le module du symbol \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}$\egroup de l'équation D.F. est donc le facteur d'amplification du schéma

\bgroup\color{black}$\displaystyle G=\left\Vert \mathcal{G}_{k}^{h}\right\Vert $\egroup

stabilité:
le schéma au D.F. de symbol $ \mathcal{G}_{k}^{h}$ est stable (au sens de Von Neumann), si

$\displaystyle \left\Vert \mathcal{G}_{k}^{h}\right\Vert <1   \forall k$

consistance:
le schéma au D.F. de symbol $ \mathcal{G}_{k}^{h}$ est consistant à l'ordre (n,m) avec l'équation exacte de symbol $ \mathcal{G}_{k}$ si:

$\displaystyle \left\Vert \frac{\mathcal{G}_{k}^{h}-\mathcal{G}_{k}}{\Delta t}\right\Vert$ $\displaystyle =\theta(\Delta x^{n},\Delta t^{m})     \forall k$    

l'ordre du schéma est alors d'ordre $ n$ en espace et $ m$ en temps.

2.7.5 Analyse d'un schéma explicite centré

Une approximation D.F. de l'équation de convection-diffusion (2.55) est le schéma D.F. centré suivant:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \frac{\Delta_{t}u_{i}^{n}}{dt}+V\frac{\overline{\delta}_{x}u_{i}^{n}}{h}-\nu\frac{\delta_{x}^{2}u_{i}^{n}}{h^{2}}=0$\egroup

soit

$\displaystyle \frac{u_{i}^{n+1}-u_{i}^{n}}{dt}+V\frac{u_{i+1}^{n}-u_{i-1}^{n}}{2h}-\nu\frac{u_{i+1}^{n}-2u_{i}^{n}+u_{i-1}^{n}}{h^{2}}=0$ (2.59)

On introduit les 2 nombres sans dimensions suivants:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \alpha=\frac{V  dt}{h},  \beta=\nu\frac{dt}{h^{2}}$\egroup

2.7.5.1 stabilité

Le symbol du schéma s'écrit:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \mathcal{G}_{k}^{h}=1+2\beta(\cos kh-1)-I\alpha\sin kh$\egroup

Son module s'écrit en fonction de \bgroup\color{black}$ y=\cos kh$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle G^{2}=\left\Vert \mathcal{G}_{k}^{h}\right\Vert ^{2}=(1+2\beta(y-1))^{2}+\alpha^{2}(1-y^{2})$\egroup

C'est un polynôme de degré 2 en \bgroup\color{black}$ y$\egroup que l'on étudie entre \bgroup\color{black}$ [-1,1]$\egroup où il est positif. Il vérifie:

\bgroup\color{black}$\displaystyle G^{2}(-1)=(4\beta-1)^{2},  G(1)=1$\egroup

Sa dérivée s'écrit:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \frac{dG^{2}}{dy}=(8\beta^{2}-2\alpha^{2})y-4\beta(2\beta-1)$\egroup

et vaut en \bgroup\color{black}$ y=1$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle \frac{dG^{2}}{dy}(1)=4\beta-2\alpha^{2}$\egroup

Pour que \bgroup\color{black}$ G^{2}(y)<1$\egroup pour \bgroup\color{black}$ y\in[-1,1]$\egroup , il est donc suffisant que:

\bgroup\color{black}$\displaystyle G^{2}(-1)\leq1  $\egroupet \bgroup\color{black}$\displaystyle  \frac{dG^{2}}{dy}(1)\ge0$\egroup

soit

\bgroup\color{black}$\displaystyle 2\beta\ge\alpha^{2}$\egroup  et \bgroup\color{black}$\displaystyle 2\beta\le1$\egroup

La condition de stabilité conduit à

$\displaystyle \alpha^{2}\leq2\beta\leq1$ (2.60)

On retrouve la condition de stabilité pour l'équation de la chaleur:

$\displaystyle \beta\leq\frac{1}{2}  \Rightarrow  \frac{\nu  dt}{h^{2}}\leq\frac{1}{2}$ (2.61)

avec une condition supplémentaire sur le pas en temps \bgroup\color{black}$ dt$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle \alpha^{2}\leq2\beta   \Rightarrow   \frac{V^{2}  dt}{\nu}\leq2$\egroup

que l'on peut écrire en fonction du nombre de Courant \bgroup\color{black}$ \alpha$\egroup et d'un nombre de Pechlet \bgroup\color{black}$ P_{e}^{h}=\frac{V  h}{\nu}=\frac{\alpha}{\beta}$\egroup :

$\displaystyle \frac{V^{2}  dt}{\nu}=\frac{V  dt}{h} \frac{V  h}{\nu}=\alpha   P_{e}^{h}\leq2$ (2.62)

2.7.5.2 consistance

En posant \bgroup\color{black}$ \theta=kh,$\egroup on peut calculer un développement en série de Taylor de \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}(\theta)$\egroup en \bgroup\color{black}$ \theta$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Omega_{k}^{h}  dt=-\arg(\mathcal{G}_{h}^{k})=\alpha\theta+O(\alpha\theta^{3},\alpha\beta\theta^{3})$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Phi_{k}^{h}  dt=-\ln\left\Vert \mathcal{G}_...
...\frac{\alpha^{2}}{2})\theta^{2}+O(\beta\theta^{4},\beta^{2}\theta^{4}) $\egroup

soit en fonction de \bgroup\color{black}$ h$\egroup et \bgroup\color{black}$ dt$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Omega_{k}^{h}=kV+O(h^{2},dt)$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle \Phi_{k}^{h}=(\nu-\frac{V^{2}dt}{2})k^{2}+O(h^{2},dt)$\egroup

d'où l'expression de \bgroup\color{black}$ \mathcal{G}_{k}^{h}$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle \mathcal{G}_{k}^{h}=e^{-IkVdt}e^{-(\nu-\frac{V^{2}dt}{2})k^{2}dt}+dt  O(h^{2},dt)$\egroup

Le schéma est donc consistant et d'ordre \bgroup\color{black}$ O(h^{2},dt)$\egroup puisque:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \frac{\mathcal{G}_{k}^{h}-\mathcal{G}_{k}}{dt}=O(h^{2},dt)$\egroup

L solution approchée d'onde progressive se déplace (pour les petits nombres d'ondes \bgroup\color{black}$ k$\egroup , i.e. pour \bgroup\color{black}$ \theta$\egroup petit) avec une célérité \bgroup\color{black}$ V$\egroup et est amortie avec une coefficient \bgroup\color{black}$ \nu-\frac{V^{2}dt}{2}$\egroup , qui doit donc être positif. On retrouve ainsi une des conditions de stabilité (2.62):

\bgroup\color{black}$\displaystyle \beta-\frac{\alpha^{2}}{2}\ge0$\egroup

2.7.5.3 condition de positivité

Si la solution exacte vérifie un principe du maximum:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \min_{x\in[a,b]}u(x,t^{n})\leq u(x,t^{n+1})\leq\max_{x\in[a,b]}u(x,t^{n})$\egroup

on souhaite que la solution approchée \bgroup\color{black}$ u_{i}^{n}$\egroup vérifie un principe identique. Pour cela on peut imposer au schéma aux D.F. d'être positif.

schéma positif:
un schéma au D.F. est dit positif s'il existe des réels positifs $ a_{l}$ tels que:

$\displaystyle u_{i}^{n+1}=\sum_{l}a_{l}u_{i}^{n}$

Dans ce cas la solution discréte vérifie:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \min_{j}u_{j}^{n}\leq u_{i}^{n+1}\leq\max_{j}u_{j}^{n}$\egroup

et est donc \bgroup\color{black}$ L^{\infty}$\egroup décroissante ( \bgroup\color{black}$ \left\Vert u_{j}^{n}\right\Vert _{\infty}=\max_{j}(\left\vert u_{j}^{n}\right\vert)$\egroup :

\bgroup\color{black}$\displaystyle \left\Vert u_{i}^{n+1}\right\Vert _{\infty}\l...
...i}^{n}\right\Vert _{\infty}\leq\left\Vert u_{i}^{0}\right\Vert _{\infty}$\egroup

La condition de positivité pour le schéma (2.59) s'écrit:

\bgroup\color{black}$\displaystyle u_{i}^{n+1}=u_{i-1}^{n}(\frac{\alpha}{2}+\beta)+u_{i}^{n}(1-2\beta)+u_{i+1}^{n}(\beta-\frac{\alpha}{2})$\egroup

ce qui implique:

$\displaystyle \alpha\leq2\beta\leq1$ (2.63)

Cette condition impose donc les 2 relations suivantes:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \beta\leq\frac{1}{2}  \Rightarrow  \frac{\nu  dt}{h^{2}}\leq\frac{1}{2}$\egroup

\bgroup\color{black}$\displaystyle \alpha\leq2\beta  \Rightarrow   P_{e}^{h}=\frac{V  h}{\nu}\leq2$\egroup

La condition

est plus restrictive que la condition de stabilité (2.60), et c'est donc celle que l'on retiendra pour éviter les oscillations dans la solution.

Cette relation impose:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \beta=\frac{\nu  dt}{h^{2}}\leq\frac{1}{2}$\egroup

et une condition sur le nombre de Pechlet

$\displaystyle P_{e}^{h}=\frac{V  h}{\nu}\leq2$ (2.64)

Avec la condition (2.61), cette dernière condition vérifie la condition de stabilite (2.61)+(2.62), puisqu'elle impose:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \alpha\leq2\beta   et  2\beta\leq1    \Rightarrow  \alpha\leq1$\egroup

et donc la condition (2.61)+(2.62):

\bgroup\color{black}$\displaystyle \alpha^{2}\leq\alpha\leq2\beta   et  2\beta\leq1$\egroup

C'est donc les conditions (2.61)+(2.64) que l'on retiendra pour éviter les oscillations dans la solution:

\bgroup\color{black}$\displaystyle \beta\leq\frac{1}{2},    P_{e}^{h}\leq2$\egroup

On note que si \bgroup\color{black}$ \nu=0$\egroup , on a \bgroup\color{black}$ \beta=0$\egroup et le schéma D.F. explicite centré est inconditionnellement instable.

2.7.5.4 Expérimentation Matlab

On a calculé avec Matlab la solution approchée pour une condition initiale

\bgroup\color{black}$\displaystyle u(x,0)=\sin k\pi x$\egroup

et des conditions aux limites périodiques.

La solution exacte est alors une onde progressive amortie:

\bgroup\color{black}$\displaystyle u_{e}(x,t)=e^{-\nu k^{2}\pi^{2}t}\sin(k\pi(x-Vt))$\egroup

Sur un maillage de \bgroup\color{black}$ N=200$\egroup avec \bgroup\color{black}$ \nu=1$\egroup , pour le mode \bgroup\color{black}$ k=6$\egroup et \bgroup\color{black}$  \beta=1/4$\egroup , on a réalisé différentes simulations pour différentes valeurs de \bgroup\color{black}$ V$\egroup , i.e. du nombre de Pechlet \bgroup\color{black}$ P_{e}^{h}$\egroup .

Figure 2.2: solutions numériques pour $ P_{e}=0.1$ et $ 1.0$

\includegraphics[width=0.5\textwidth]{CHAP2/solutionPe01}\includegraphics[width=0.5\textwidth]{CHAP2/solutionPe1}

Figure 2.3: solutions numériques pour $ P_{e}=2$ et $ 4$
\includegraphics[width=0.5\textwidth]{CHAP2/solutionPe2}\includegraphics[width=0.5\textwidth]{CHAP2/solutionPe4}

On constate sur la figure (2.2), que pour des faibles valeurs de \bgroup\color{black}$ P_{e}^{h}$\egroup , la solution numérique approche très bien la solution exacte. L'erreur augmente quand le nombre de Pechlet augmente, la solution numérique étant beaucoup moins diffusive que la solution exacte. On remarque même que pour \bgroup\color{black}$ P_{e}^{h}=4$\egroup , qui est la limite de stabilité (i.e. \bgroup\color{black}$ \alpha^{2}=2\beta$\egroup ), la solution numérique ne diffuse plus ( \bgroup\color{black}$ \Phi_{k}^{h}\approx0$\egroup ).

Ce schéma est donc utilisable uniqument pour des problèmes peu convectifs !

englishANIMATION schéma explicite centré


Pr. Marc BUFFAT
marc.buffat@univ-lyon1.fr
2008-04-07