cloud:2019:tp_docker-ifi

Utilisation de Docker

Résumé

En plus de la machine virtuelle nous allons utiliser docker pour séparer les différentes applications. Le but de ce TP est d'installer 5 conteneurs :

  1. un docker mysql qui servira de base de donnée;
  2. un docker phpmyadmin pour piloter cette base;
  3. un docker nginx qui sera le serveur web de base et servira aussi en tant que proxy inverse en assurant la répartition des requêtes dans les différents conteneurs;
  4. un docker nextcloud qui servira de serveur de partage de fichiers
  5. et éventuellement un docker onlyoffice qui permettra l'édition en ligne des fichiers.

Objectifs

  • Apprendre à manipuler les dockers.
  • Savoir configurer les dockers via les options de lancement.
  • Savoir configurer les dockers en partageant certains fichiers de configurations avec la machine hôte.
  • Savoir configurer les dockers en modifiant l'image par un Dockerfile.
  • Gérer les réseaux interne des dockers.
  • Utiliser docker compose pour gérer plusieurs docker simplement.

Notation

J'hésite à noter ces TPs en fonction du travail accompli. Pour cela, il faut impérativement noter votre binôme et l'adresse IP de votre VM dans la feuille que je fait passer. De plus, il faut me prévenir en cas de changement.

Première séance

Nous vous proposons un fichier de test qui sera utilisé pour vérifier votre avancement. Ce fichier est C'est un script python. La version actuelle a été testée et fonctionne sur l'image des VMs utilisées, le fichier à exécuter s'appelle verif.py. Il vérifie pour le moment les dockers jusqu'à la fin de la partie III. Une version allégée est donnée à la fin de cette partie.

Avant de commencer

Vous devez détruire vos VMs créées la dernière fois (sauf cas particuliers). À partir de maintenant, merci de ne pas faire de snapshot de vos machines, normalement, vous conservez dans vos rapports les commandes nécessaires au bon fonctionnement du TP.

  • Créez une VM par groupe :
    1. Attention a bien la créer dans le projet
    2. basée sur le snapshot de volume snap-docker-ready
    3. avec le flavor big
    4. avec une clef ssh.

Comme pour beaucoup de serveurs connus, il existe plusieurs images qui permettent l'installation de mysql très simplement.

  • Recherchez la liste des dockers fournissant mysql, (commande docker search) vous verrez qu'ils sont classés par défaut grâce à un système de recommandation via des étoiles. Quels sont les 3 mieux notés ?
  • Recherchez de la même manière sur le site docker store. Ce site donne plus de détails notamment les différentes versions pour une image, les Dockerfile

Il faut savoir reconnaître rapidement la qualité d'une image, dans l'exemple de mysql vous avez 2 possibilités (nous excluons mariadb)1). :

La documentation de la seconde est beaucoup plus fournie et elle semble proposer un grand nombre d'options de configuration, c'est cette dernière que vous allez choisir.

  • Quelles sont les versions proposées et comment reconnait-on la dernière ?
  • Sur quelle distribution est basée la version 5 de mysql ? <hi #f3f3f3>Regardez les Dockerfiles</hi>
  • Téléchargez l'image de la version 5.7 (docker pull …)
  • Vérifiez que l'image est bien téléchargée, son nom et son tag.
  • Lancez un premier docker basé sur cette image dont :
    1. le nom est docktest;
    2. le hostname est test;
    3. avec un mot de passe root aléatoire.

Notez le mot de passe de l'administrateur.

Lors du lancement un grand nombre d'informations sont affichées. En fait, par défaut le lancement bloque le terminal et affiche tous les résultats de la commande. Parmi ces derniers vous pouvez noter la ligne GENERATED ROOT PASSWORD: … qui contient le mot de passe administrateur de la base. Dans la suite, vous utilisez sans doute l'option -d pour lancer le docker de manière détachée, les informations ne seront plus affichées, mais conservées et disponible via la commande docker log ….

  • Grâce à la commande docker inspect … trouvez l'adresse attribuée au docker
  • Pouvez-vous vous connecter sur le serveur mysql avec la commande telnet (le port par défaut est 3306).
  • Pouvez-vous le faire via la commande mysql ?

Il est toujours possible d'installer le client mysql sur votre VM, mais ici, on va utiliser celui qui se trouve dans le docker. En effet, on peut toujours ajouter un processus au conteneur via la commande docker exec …

  • En utilisant la commande
    docker exec -it NOMDUDOCKER mysql -u root -pMOTDEPASSE

    connectez-vous au serveur mysql.

  • Exécutez un shell bash dans le docker (commande docker exec -it …) et créer un fichier à la racine /toto à la racine du docker contenant coucou.
  • Sortez du docker et essayez de retrouver le fichier sur la VM. Pour cela, vous pouvez utiliser docker inspect … notamment la partie Data. Que représentent les répertoires MergedDir et UpperDir et LowerDir ?2)

Partage de volumes

mysql est une base de données qui stocke ces données dans le répertoire /var/lib/mysql. Dans la configuration actuelle, ce répertoire est interne au docker et difficile d'accès. Cela peut poser des problèmes si vous souhaitez changer le docker sans perdre les données stockées. Pour éviter cela, vous allez donc recréer le docker en partageant le répertoire de stockage avec la machine hôte. Pour cela il faut utiliser l'option -v du docker run.

  • Détruisez le docker docktest.
  • Recréez un docker basé sur mysql 5.7 dont :
    1. le nom est dockmysql;
    2. le hostname est mysql;
    3. le mot de passe root est passroot;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/datatest/ de la VM.
  • Après la fin du démarrage du docker (qui prend un peu de temps) listez le contenu du fichier /home/ubuntu/docker/datatest/
  • Créez une base de données en exécutant la commande
    mysql -u root -ppassroot -e 'CREATE DATABASE BASE_A;'

    dans le docker

  • Relistez le même répertoire, quelle est la différence ?

mysql n'est qu'un serveur de base de donnée, on ne peut l'utiliser que via des commandes SQL. Pour simplifier son utilisation, on ajoute en général une interface comme le logiciel phpMyAdmin. C'est une interface web permettant simplement de faire la plupart des opérations sur le serveur. Il est basé sur un code en php et donc un serveur capable de l'interpréter.

  • Peut-on ajouter phpMyAdmin au docker mysql pour former un docker avec le serveur et l'interface. Si oui pourquoi ne le fait-on pas ?

Vous allez utiliser le docker phpMyAdmin pour mettre en place l'interface. Dans la documentation ne suivez pas la méthode Usage with linked server qui est dépréciée. Utilisez la méthode avec un serveur externe.

  • Créer un docker basé sur la dernière version de phpMyAdmin :
    1. dont le nom est dockMyAdm;
    2. qui partage le port 8080 de votree VM avec le port 80 du docker;
    3. qui utilise l'adresse du docker dockmysql comme base de données.
  • Connectez-vous sur l'interface web entrez le login mot de passe de l'administrateur mysql et créer une nouvelle base de données : BASE_B. Constatez les modifications du répertoire partagé.

Gestion du réseau et liaison entre les dockers

Ce système de configuration n'est pas utilisable, car il demande d'entrer dans le docker ou ses fichiers de configuration une adresse qui est gérée par docker. Cela signifie par exemple que si vous programmez un service web pour utiliser la base de donnée, ce dernier devra être modifié si par hasard le docker est recrée avec une autre adresse. Pour remédier à cela vous allez utiliser la possibilité de créer des réseaux et de choisir les adresses des dockers.

En effet, il est possible de choisir les adresses IPs des dockers, de choisir la valeur de leurs variables d'environnement ou de paramétrer leur fichier /etc/hosts ainsi que de leur donner un nom dans ce réseau.

  • Vous devez tout d'abord créer un réseau utilisateur via la commande docker network create …. Attention, il faut utiliser l'option subnet pour définir le réseau. Créer un réseau de nom interne et utilisant la plage d'adresses 172.18.100.0/24.
  • Arrêtez le docker dockmysql Attention ne le supprimez pas
  • puis recréez un nouveau docker mysql utilisant le réseau interne (option --net), en attribuant une adresse (option --ip) et en lui associant un alias réseau (option --network-alias) :
    1. le nom est dockbase;
    2. le hostname est basededonnee;
    3. le mot de passe root est passroot;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/datatest/ de la VM.
    5. utilisant l'adresse 172.18.100.10.
    6. Utilisant l'alias réseau base

Vous pourrez noter que comme le nouveau docker partage le même répertoire de données, les bases précédemment crées et le mot de passe de l'administrateur sont déjà configures au lancement.

  • Supprimez le docker dockMyAdm puis recréez-le en modifiant le serveur qu'il administre. Pour cela créez un docker basé sur phpmyadmin/phpmyadmin :
    1. dont le nom est dockMyAdm;
    2. qui partage le port 8080 de votre VM avec le port 80 du docker;
    3. qui utilise dockbase comme base de données;
  • Après l'avoir lancé, ajoutez dockMyAdm au réseau interne (commande docker network connect …) en lui attribuant l'adresse : 172.18.100.11 et l'alias pma.
  • Verifiez que dockMyAdm est bien dans le même réseau que le docker dockbase (avec un docker inspect ..).
  • La VM peut-elle contacter ces dockers ? Une autre VM le peut-elle ?
  • Reconnectez-vous sur l'interface web, tout devrait fonctionner et les bases créées précédemment devraient être encore fonctionnelles. Cela signifie donc que le docker mysql est capable de conserver les données déjà existantes.
  • Créez une autre base de données BASE_C et vérifiez son apparition dans le partage de données.

En général pour configurer un service, il est nécessaire de modifier des fichiers. Mais ces fichiers sont internes au docker donc difficiles d'accès. De plus, les outils d'édition les plus courants (nano, vim, emacs …) ne font pas parti d'un conteneur classique ce qui complique encore cette modification. Pour résoudre le problème, on peut :

  1. Pré-configurer le docker via le Dockerfile ou les outils de création (voir plus tard);
  2. Copier des fichiers entre la VM et le docker;
  3. Utiliser le partage des répertoires entre la VM et le docker.

Nous allons utiliser la dernière méthode pour configurer un proxy inverse nginx.

Le fichier de configuration principale de nginx est /etc/nginx/nginx.conf. Nous allons partir d'un fichier copié depuis un docker nginx fonctionnel .

  • créez un docker basé sur la dernière image nginx tel que :
    1. son nom soit dockFront;
    2. il soit dans le réseau interne avec l'adresse 172.18.100.15;
    3. le port 80 de l'hôte soit envoyé sur le port 80 du docker;
    4. le fichier nginx.conf soit lié au fichier /etc/nginx/nginx.conf du docker, le container ne doit pas pouvoir écrire dans le fichier;
    5. le répertoire /home/ubuntu/docker/nginx/ soit lié au répertoire /www/ du docker.
  • vérifiez le bon fonctionnement du serveur nginx en allant à l'adresse http://IPDEVOTREVM/
  • Modifiez la configuration du serveur pour que la racine du site web soit le répertoire partagé /www/
  • Modifiez la configuration du serveur pour que l'url http://IPDEVOTREVM/phpMyAdmin/ soit renvoyée vers le docker dockMyAdm. Pour cela il faut
    1. utiliser la configuration de nginx comme reverse proxy
    2. reconstruire le docker dockMyAdm
      1. en le plaçant directement dans le réseau interne avec l'alias pma et l'adresse 172.18.100.11;
      2. en lui donnant l'url par laquelle il sera contacté via la variable PMA_ABSOLUTE_URI;
      3. en supprimant le transfert de port (8080 vers 80) car il est inutile (et gênant pour la suite).

A partir de là, vous pouvez utiliser le script suivant pour tester votre travail, c'est une version allégée du script qui sera testé ce WE pour vous donner une note. Il s'agit d'un script en python que vous lancer en tapant :

./verif_etu.py debut

Vous allez maintenant ajouter un élément au site : nextcloud. C'est un logiciel de partage de fichier. Il fonctionne un peu comme dropbox ou le drive de google. nextcloud est un service web écrit en php. Il est disponible ici ou dans une version dockerisée.

La documentation propose d'utiliser en plus de ce docker un docker mysql.

  • Adaptez le docker dockbase pour qu'il crée un utilisateur et une base de données :
    1. le nom est dockbase;
    2. le hostname est basededonnee;
    3. le mot de passe root est passroot;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/data/ de la VM3).
    5. utilisant l'adresse 172.18.100.10;
    6. avec un utilisateur nextcloud dont le mot de passe est passnc;
    7. avec une base de données nextcloud.
  • Créer un docker dockNextcloud
    1. basé sur l'image nextcloud;
    2. qui utilise cette basse de données (voir les variables MYSQL_HOST, MYSQL_DATABASE, MYSQL_USER et MYSQL_PASSWORD;
    3. dont l'administrateur est chef de mot de passe est passchef;
    4. dont l'adresse est 172.18.100.17;
    5. dont l'alias dans le réseau interne est nextcloud;
    6. dont la variable d'environnement NEXTCLOUD_TRUSTED_DOMAINS contient l'adresse IP de votre VM;
    7. qui partage le répertoire /home/ubuntu/docker/files avec le répertoire /var/www/html/data du docker;
    8. qui partage le répertoire /home/ubuntu/docker/nc_config avec le répertoire /var/www/html/config du docker;
    9. qui écoute sur le port 8080 de la machine hôte et transfert le tout sur le port 80 du docker.
  • Testez-le, à l'adresse http://IPDEVOTREVM:8080/ attention, il est long à démarrer car le premier démarrage met en place le partage de fichier.
  • Reconfigurez le serveur nginx pour que la racide du site web soit connectée avec le docker dockNextcloud.
  • Testez en allant sur l'URL http://IP_DE_VOTRE_VM/ vous devez pouvoir vous loguer.

Création d'une première image

Certaines configurations ne sont pas proposées par le docker nextcloud. Par exemple, celui-ci ne dispose pas de la commande sudo, or cette commande est utile pour la suite du TP4). Vous allez donc dans un premier temps modifier l'image nextcloud

La modification d'une image se fait grâce à des fichiers de description Dockerfile. En fait, chaque création d'image correspond à un répertoire qui contient les données nécessaires à la modification ainsi que le fichier de description Dockerfile. Vous pouvez noter que la plupart des documentations de dockers sont en fait constituées par un dépôt git correspondant à ce répertoire. Comme vous pouvez le voir ici.

Nous vous proposons de commencer par ce répertoire de travail.

  • Construisez une nouvelle image nommée nextcloud-perso:0.1 basée sur ce Dockerfile.
  • Testez la nouvelle image et vérifiez que tout fonctionne.
  • Modifiez le Dockerfile pour installer sudo dans l'image.
  • Reconstruisez l'image avec le tag nextcloud-perso:0.2.
  • Ajouter à cette image le tag nextcloud-perso:latest.
  • reconstruisez le docker dockNextcloud en précisant l'image nextcloud-perso sans mentionner de version. Vérifiez que vous obtenez bien l'image 0.2.

Vous devez être capable de lancer un petit ensemble de services via des dockers. Mais cela n'est pas suffisant. En effet, avec la méthode actuelle, pour que le site fonctionne, il faut être capable de lancer les dockers avec les bonnes options, dans un ordre précis, avec des fichiers de configuration qui dépendent de ces options … Tout cela est difficile à distribuer. Il est donc nécessaire de faire la même chose mais de manière automatique.

En effet, pour automatiser les opérations sur les conteneurs, il est possible d'écrire une description des commandes utilisées dans un fichier, c'est le rôle de docker-compose. Docker compose est capable de faire à votre place toutes les commandes docker nécessaires à partir de ce que vous avez décrit dans un fichier docker-compose.yml.

Vous pouvez avoir une description de ces fichiers à cette adresse. Attention, l'api docker évolue rapidement, il est important de se limiter à une version pour travailler. De plus, il ne faut pas confondre la version de l'exécutable docker-compose, celle du logiciel docker et celle du fichier de description docker-compose.yml.

La version la plus importante est celle du fichier de description, elle est écrite au début du fichier :

version: '3'
services:
  foo:
    image: busybox

Nous vous conseillons d'utiliser pour ce TP la version de l'exemple : 3. C'est la dernière de la version 3. La documentation conseillée est donc celle de la version 3 et il est important de vérifier que la documentation que vous consultez est bien basée sur cette version pour expliquer les problèmes.

Dans la version 3, le fichier est composé de plusieurs sections correspondant aux sous-commandes docker utilisées dont vous utiliserez les 2 suivantes :

  1. services est la section qui donne la liste des dockers et de leurs options, cela correspond aux commandes docker run … ou docker create …
  2. networks est la section qui décrit les réseaux à utiliser. Cela correspond à la commande docker network …

D'autre sections que vous n'allez pas utiliser

  1. volumes est la section qui décrit les volumes à utiliser. Cela correspond à la commande docker volume …
  2. secrets est la section pour stocker des information secrette qu'on ne veux pas voir apparaitre dans les fichiers de configuration (et qui nécessite un cluster).

Cas spécial des volumes

Vous aurez effectivement besoin de volume, mais la section volumes correspond à la création de volumes en dehors des dockers. Jusqu'à présent, vous n'avez jamais utilisé la commande docker volumes … ce qui signifie que vous n'aurez pas à utiliser la section pour ce TP. Tous vos volumes seront des volumes de type bind, c'est à dire créés lors du docker run (section service) et partagée avec la machine hôte. Attention donc à bien consulter la bonne partie de la documentation .

Pour être plus prévis, les volumes sont des espaces de stockage persistants utilisés par les dockers. Vous pouvez les créer soit en les utilisant dans un docker soit en les créant à part via la commande docker volume…. Si vous êtes curieux, La description de la section volumes d'un docker-compose est ici. Mais pour ce TP vous n'aurez qu'a consulter la description de l'utilisation des volumes par les dockers grâce à la sous-section volumes d'un service. Cette documentation est .

Dans un fichier docker-compose.yml

  • La section volumes globale vous permettra de créer un volume ou de déclarer un volume qui a été créé en dehors du docker compose. Elle permet aussi d'utiliser des drivers spéciaux.
  • La sous-section volumes de la description d'un service est celle qui attachera effectivement le volume au docker créé, cela correspondra à l'option -v de la commande docker-run. C'est à cet endroit que vous pouvez associer un répertoire du docker avec un répertoire de la machine.

Section networks

C'est la section qui vous permettra de créer et configurer le réseau. Correspondant à ce que vous avez fait via la commande docker network …. Vous êtes invité à consulter cette documentation, notamment la partie ipam qui permet de gérer l'intervalle d'adresse utilisé.

Section services

Cette section décrit les dockers qui devront être créés. Pour cette version, chaque service correspond à un docker et une commande docker-run …. La documentation est très fournie, vous aurez notamment besoin :

  1. De pouvoir choisir l'image à partir de laquelle le docker est créé, cela peut être
    • une image utilisable via le mot clef image;
    • une image construite via le mot clef build.
  2. D'imposer le réseau utilisé via le mot clef networks. Regardez notamment comment choisir l'adresse ip et donner un alias à ce docker.
  3. D'ajouter au docker des partages de répertoires de type bind volumes.
  4. De déclarer des variables d’environnement dans le docker environment.
  5. De mettre en place des transferts de ports réseaux entre la VM et le docker ports.
  6. De spécifier des dépendances entre les dockers depends_on.

Le logiciel docker-compose est déjà installé.

Vous devez créer un ensemble de fichiers et un docker-compose.yml qui recrée l'architecture vue au début du TP.

Le répertoire doit être /home/ubuntu/compose/ et contenir tous les fichiers et partages nécessaires à cette architecture.

  ./ComposeNext/
    |_ docker-compose.yml
    |_ Data/
    |    |_ mysql/
    |    |_ owncloud/
    |    |_ onlyoffice/
    |_ Config/
    |    |_ nginx.conf
    |    |_ nextcloud/
    |    |  |_ config.php
    |    |  |_ ...
    |    |_ cacert.pem
    |    |_ cakey.pem
    |_ nextcloud/
         |_ Dockerfile
         |_ demarre.sh

Vous devez faire un fichier compose qui crée des dockers équivalents aux 4 dockers et au réseau créé auparavant. Ces dockers utiliseront le port https, ils pourront donc fonctionner en même temps que les docker précédant que vous devez conserver pour que le scipt de notation en tienne compte.

Pour résumer il faut :

  • un réseau resnextcloud
    1. utilisant les adresses 172.22.100.0/24;
  • un service nginx qui servira de frontale web
    1. basé sur la dernière version de l'image nginx;
    2. qui a une adresse fixe dans le réseau resnextcloud : 172.22.100.20;
    3. lancé après les services myadm et nextcloud;
    4. qui partage le port 443 de la machine avec le port 443 du docker;
    5. qui est configuré via le partage du fichier ./Config/nginx.conf;
    6. qui renvoie les requêtes https://IP_DE_VOTRE_VM/ sur nextcloud et https://IP_DE_VOTRE_VM/phpMyAdmin/ sur myadm;
    7. qui utilise l'alias web;
    8. qui utilise la configuration que je propose plus bas.
  • Un service base
    1. basé su l'image mysql dans la version 5.7.27 ;
    2. dont le répertoire de données est associé à ./Data/mysql/;
    3. qui a une adresse fixe dans le réseau resnextcloud : 172.22.100.21;
    4. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : mysql, base ou bdd;
    5. dont le mot de passe root est passroot;
    6. qui contient un utilisateur nc_user de mot de passe nc_pass et une base nc_base.
  • Un service myadm
    1. basé sur l'image phpmyadmin/phpmyadmin;
    2. qui démarre après base;
    3. qui a une adresse dynamique dans le réseau resnextcloud;
    4. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : phpmyadmin ou pma;
    5. qui interroge le serveur base;
  • Un service nextcloud
    1. basé sur une image construite d'après le contenu du répertoire ./nextcloud/;
    2. qui démarre après le docker base;
    3. dont le volume de données est associé au répertoire ./Data/nextcloud/;
    4. dont le volume de configuration est associé au répertoire ./Config/nextcloud/;
    5. qui a une adresse dynamique dans le réseau resnextcloud;
    6. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : nextcloud ou files;
    7. qui utilise la base de donnée nc_base et l'utilisateur mysql nc_user;
    8. dont l'administrateur chef a pour mot de passe compose;
    9. qui utilise le plugins spreed;
    10. avec la variable NEXTCLOUD_UPDATE=1 (ceci est expliqué plus loin);
    11. avant de bien le tester, vous lirez la suite car l'utilisation du protocole https et du reverse proxy pose des problèmes que je vous aide à corriger via une image différente (voir explication plus loin).

Vous constaterez que les dockers créés par compose n'ont pas le nom des services. En effet, s'il n'est pas précisé par le champ container_name, compose ajoute le nom du répertoire et un numéro unique. C'est utile pour que les noms de ces dockers soient différents de ceux que vous aviez crée auparavant. Gardez les noms par défauts.

Configuration de nginx pour faire du SSL

Pour changer de port, ce serveur va utiliser le protocole https au lieu de http. Pour permettre cela, je vous donne la configuration de base de nginx en tant que serveur https ainsi que les 2 fichiers de certificat et de clef secrète nécessaires. Ces fichiers doivent être bindés avec les fichiers utilisés par nginx pour initier le protocole SSL (voir les champs ssl_certificate_key et ssl_certificate de la configuration de nginx.

Voia la configuration qui remplace la partie serveur écoutant sur le port 80 :

 server {
           # ecoute sur le port 443 et activation du SSL
           listen       443 ssl;
    	   server_name  localhost;
           # nom di fichier de certificat
 	   ssl_certificate /etc/nginx/certif.crt;
           # nom du fichier de clef secrette
	   ssl_certificate_key /etc/nginx/clef.key;

           location /CHEMINQUEVOUSVOULEZREDIRIGER {
              # attention le / à la fin de la ligne suivante est important.
              # sans lui, l'adresse http://IPVM/truc/ est envoyée sur http://.../truc/ au lieu de http://.../
              proxy_pass http://METTEZCEQUEVOUSDEVEZICI/;
              # ces directive sont importante pour que nginx prévienne le site qu'il est derrière un reverse proxy
              # en ssl
              proxy_set_header Host $host;
              proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
	      proxy_set_header X-Forwarded-For $remote_addr;
	      proxy_set_header X-Forwarded-Proto $scheme;
           }
           ...

Le certificat proposé est autosigné, votre navigateur vous demandera donc de ne pas utiliser ce site, c'est normal et vous devrez forcer le passage.

Image spéciale pour nextcloud

Le serveur nextcloud utilise souvent des redirections et a du mal à construire l'adresse nécessaire à la redirection Pour cela, je n'ai pas trouver de moyen de le faire via des variable d'environnement ou des des commandes incluse dans le compose. Il devient donc nécessaire de modifier la commande de lancement du serveur nextcloud. Cela signifie faire une nouvelle image nextcloud dont le dockerfile est ici.

Dans le fichier demarre.sh qui est appelé au démarrage, les ligne sudo exec php occ … permettent d'exécuter des configurations automatiquement après l'installation du nextcloud et avant son lancement. Pour le moment, ce qui est proposé :

  1. met à jours des configuration pour agire derrière un reverse proxy
  2. met en place l'utilisation du proxy de l'université lorsque nextcloud a besoin de télécharger des modules

Attention, pour que tout se passe bien, il faut que la variable d'envirronement NEXTCLOUD_UPDATE soit égale à 1. Elle déclanchera l'installation de nextcloud malgrès le fait que le nom de la commande de base à changée.

Vous pourrez bien sur modifier ce script pour ajouter des fonctionnalité à nextcloud ou des configurations.

L'image de nextcloud est reconstruite par le docker-compose si vous ajouter l'option --build à la commande docker-compose up

Il est possible de donner à nextcloud la possibilité d'éditer les documents en ligne. Pour cela, il faut utiliser un autre service : onlyoffice et ajouter le plugins onlyoffice à nextcloud pour lui permettre de contacter ce dernier.

Pour faire fonctionner ce service de manière automatique, il faut savoir les choses suivantes :

  • Le service onlyoffice a besoin d'une configuration particulière derrière un proxy inversé, voir ici
  • Le service onlyoffice doit pouvoir être accédé par le navigateur, on le teste en allant sur la page du service qui doit renvoyer vers la page welcome comme ici http://192.168.77.14/onlyoffice/
  • Le plugin onlyoffice de nextcloud demande en plus de son installation la configuration de variable. L'interface permet de le faire dans la partie settings→additionnal.
  • En ligne de commande on peut lister les variables de configuration avec la commande sudo -u www-data php occ config:list
  • En ligne de commande on peut lister les variables de configuration de module avec la commande sudo -u www-data php occ config:app:set

1)
mariadb est un fork de mysql qui est apparu après le rachat de l'entreprise par la firme oracle, il est très proche de mysql et nous ne l'utiliserons pas ici
2)
il vaut mieux être root pour cette question : sudo su
3)
ici il faut bien penser à changer le répertoire de données. En effet, la création de table et d'utilisateur n'est fait que si la base de données est nouvelle donc sans rien dans son répertoire de stockage
4)
En effet, nous souhaitons utiliser l'utilitaire en ligne de commande occ qui permet de piloter le logiciel nextcloud via des scripts. Or il est important que les commandes occ soient exécutées par l'utilisateur www-data qui est aussi celui utilisé par le serveur web. L'utilisateur par défaut du docker est root, sudo nous permettra de changer cela.
  • cloud/2019/tp_docker-ifi.txt
  • Dernière modification : 2019/12/19 04:49
  • de fabien.rico