cloud:2018:tp_docker-iga

Utilisation de Docker

Résumé

En plus de la machine virtuelle nous allons utiliser docker pour séparer les différentes applications. Le but de ce TP est d'installer 5 conteneurs :

  1. un docker mysql qui servira de base de donnée;
  2. un docker phpmyadmin pour piloter cette base;
  3. un docker nginx qui sera le serveur web de base et servira aussi en tant que proxy inverse en assurant la répartition des requêtes dans les différents conteneurs;
  4. un docker owncloud qui servira de serveur de partage de fichiers
  5. et éventuellement un docker onlyoffice qui permettra l'édition en ligne des fichiers.

Objectifs

  • Apprendre à manipuler les dockers.
  • Savoir configurer les dockers via les options de lancement.
  • Savoir configurer les dockers en partageant certains fichiers de configurations avec la machine hôte.
  • Savoir configurer les dockers en modifiant l'image par un Dockerfile.
  • Gérer les réseaux interne des dockers.

Avant de commencer

Vous devez détruire vos VMs créées la dernière fois (sauf cas particuliers). À partir de maintenant, merci de ne pas faire de snapshot de vos machines ni de volumes, normalement, vous conservez dans vos rapports les commandes nécessaires au bon fonctionnement du TP.

  • Créez une VM par groupe :
    1. basée sur le snapshot snap-docker-ready
    2. avec le flavor m1-small
    3. avec une clef ssh dont vous déposez la clef secrète dans la case clefTpDocker de tomuss

Comme pour beaucoup de serveurs connus, il existe plusieurs images qui permettent l'installation de mysql très simplement.

  • Recherchez la liste des dockers fournissant mysql, (commande docker search) vous verrez qu'ils sont classés par défaut grâce à un système de recommandation via des étoiles. Quels sont les 3 mieux notés ?
  • Recherchez de la même manière sur le site docker store. Ce site donne plus de détails notamment les différentes versions pour une image, les Dockerfile

Il faut savoir reconnaître rapidement la qualité d'une image, dans l'exemple de mysql vous avez 2 possibilités (nous excluons mariadb)1). :

La documentation de la seconde est beaucoup plus fournie et elle semble proposer un grand nombre d'options de configuration, c'est cette dernière que vous allez choisir.

  • Quelles sont les versions proposées et comment reconnait-on la dernière ?
  • Sur quelle distribution est basée la version 5 de mysql ? <hi #f3f3f3>Regardez les Dockerfiles</hi>
  • Téléchargez l'image de la version 5.7.23 (docker pull …)
  • Vérifiez que l'image est bien téléchargée, son nom et son tag.
  • Lancez un premier docker basé sur cette image dont :
    1. le nom est docktest;
    2. le hostname est test;
    3. avec un mot de passe root aléatoire.

Notez le mot de passe de l'administrateur.

Lors du lancement un grand nombre d'informations sont affichées. En fait, par défaut le lancement bloque le terminal et affiche tous les résultats de la commande. Parmi ces derniers vous pouvez noter la ligne GENERATED ROOT PASSWORD: … qui contient le mot de passe administrateur de la base. Dans la suite, vous utilisez sans doute l'option -d pour lancer le docker de manière détachée, les informations ne seront plus affichées, mais conservées et disponible via la commande docker log ….

  • Grâce à la commande docker inspect … trouvez l'adresse attribuée au docker
  • Pouvez-vous vous connecter sur le serveur mysql avec la commande telnet (le port par défaut est 3306).

Il est toujours possible d'installer le client mysql sur votre VM, mais ici, on va utiliser celui qui se trouve dans le docker. En effet, on peut toujours ajouter un processus au conteneur via la commande docker exec …

  • En utilisant la commande
    docker exec -it NOMDUDOCKER mysql -u root -pMOTDEPASSE

    connectez-vous au serveur mysql.

  • Exécutez un shell bash dans le docker (commande docker exec -it …) et créer un fichier à la racine /toto à la racine du docker contenant coucou.
  • Sortez du docker et essayez de retrouver le fichier sur la VM. Pour cela, vous pouvez utiliser docker inspect … notamment la partie Data. Que représentent les répertoires MergedDir et UpperDir et LowerDir ?2)

Partage de volumes

mysql est une base de données qui stocke ces données dans le répertoire /var/lib/mysql. Dans la configuration actuelle, ce répertoire est interne au docker et difficile d'accès. Cela peut poser des problèmes si vous souhaitez changer le docker sans perdre les données stockées. Pour éviter cela, vous allez donc recréer le docker en partageant le répertoire de stockage avec la machine hôte. Pour cela il faut utiliser l'option -v du docker run.

  • Détruisez le docker docktest.
  • Recréez un docker basé sur mysql 5.7.23 dont :
    1. le nom est docktest;
    2. le hostname est test;
    3. le mot de passe root est passbdd;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/datatest/ de la VM.
  • Après la fin du démarrage du docker (qui prend un peu de temps) listez le contenu du fichier /home/ubuntu/docker/datatest/
  • Créez une base de données en exécutant la commande
    mysql -u root -ppassbdd -e 'CREATE DATABASE MABASE;'

    dans le docker

  • Re-listez le même répertoire, quelle est la différence ?

mysql n'est qu'un serveur de base de donnée, on ne peut l'utiliser que via des commandes SQL. Pour simplifier son utilisation, on ajoute en général une interface comme le logiciel phpMyAdmin. C'est une interface web permettant simplement de faire la plupart des opérations sur le serveur. Il est basé sur un code en php et donc un serveur capable de l'interpréter.

  • Peut-on ajouter phpMyAdmin au docker mysql pour former un docker avec le serveur et l'interface. Si oui pourquoi ne le fait-on pas ?

Vous allez utiliser le docker phpMyAdmin pour mettre en place l'interface. Dans la documentation ne suivez pas la méthode Usage with linked server qui est dépréciée. Utilisez la méthode avec un serveur externe.

  • Créer un docker basé sur la dernière version de phpMyAdmin :
    1. dont le nom est dockpma;
    2. qui partage le port 8080 de votree VM avec le port 80 du docker;
    3. qui utilise l'adresse du docker docktest comme base de données.
  • Connectez-vous sur l'interface web entrez le login mot de passe de l'administrateur mysql et créer une nouvelle base de données : MABASE2. Constatez les modifications du répertoire partagé.

Gestion du réseau et liaison entre les dockers

Ce système de configuration n'est pas utilisable, car il demande d'entrer dans le docker ou ses fichiers de configuration une adresse qui est gérée par docker. Cela signifie par exemple que si vous programmez un service web pour utiliser la base de donnée, ce dernier devra être modifié si par hasard le docker est recrée avec une autre adresse. Pour remédier à cela vous allez utiliser la possibilité de créer des réseaux et de choisir les adresses des dockers.

En effet, il est possible de choisir les adresses IPs des dockers, de choisir la valeur de leurs variables d'environnement ou de paramétrer leur fichier /etc/hosts.

  • Vous devez tout d'abord créer un réseau utilisateur via la commande docker network create …. Attention, il faut utiliser l'option subnet pour définir le réseau. Créer un réseau de nom interne et utilisant la plage d'adresses 172.18.100.0/24.
  • Arrétez le docker docktest Attention ne le supprimez pas
  • puis recréez un nouveau docker mysql utilisant le réseau interne (option --net) et en attribuant une adresse (option --ip) :
    1. le nom est dockbdd;
    2. le hostname est bdd;
    3. le mot de passe root est passbdd;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/datatest/ de la VM.
    5. utilisant l'adresse 172.18.100.10.
    6. utilisant l'alias réseau database (option --network-alias)
  • Supprimez le docker dockpma puis recréez-le en ajoutant à son fichier hosts le docker dockbdd sous le nom bdd avec leurs adresses (option --add-host). Créez un docker basé sur phpmyadmin/phpmyadmin :
    1. dont le nom est dockpma;
    2. qui partage le port 8080 de votre VM avec le port 80 du docker;
    3. qui utilise bdd comme base de données;
    4. dont le nom bdd correspond à l'adresse 172.18.100.10.
  • Ajoutez dockpma au réseau interne (commande docker network connect …)
    1. en lui attribuant l'adresse : 172.18.100.11;
    2. en li attribuant l'alias pma et l'alias dockpma.
  • Vérifiez que dockmpa est bien dans le même réseau que le docker dockbdd (avec un docker inspect ..).
  • Vérifiez que dockmpa peut bien contacter le docker base de donnée avec les différents nom : bdd qui st présent dans son fichier /etc/hosts et database qui est l'alias du même docker dans le réseau. Par exemple les commandes suivantes doivent permettre au docker dockpma de contacter le docker dockowncloud.
    1. docker exec -it dockpma ping bdd
    2. docker exec -it dockpma ping database
  • La VM peut-elle contacter ces dockers ? Une autre VM le peut-elle ?
  • Reconnectez-vous sur l'interface web, tout devrait fonctionner et les bases créées précédemment devraient être encore fonctionnelles. Cela signifie donc que le docker mysql est capable de conserver les données déjà existantes.
  • Créez une autre base de données MABASE3 et vérifiez son apparition dans le partage de données.

Ici, on vous à présenté plusieurs façon de lier les docker entre eux. Via des adresse que l'on impose et via les alias. A l'avenir, il faut privilégier les alias car ils permettent un fonctionnement plus souple.

En général pour configurer un service, il est nécessaire de modifier des fichiers. Mais ces fichiers sont internes au docker donc difficiles d'accès. De plus, les outils d'édition les plus courants (nano, vim, emacs …) ne font pas parti d'un conteneur classique ce qui complique encore cette modification. Pour résoudre le problème, on peut :

  1. Pré-configurer le docker via le Dockerfile ou les outils de création (voir plus tard);
  2. Copier des fichiers entre la VM et le docker;
  3. Utiliser le partage des répertoires entre la VM et le docker.

Nous allons utiliser la dernière méthode pour configurer un proxy inverse nginx.

Le fichier de configuration principale de nginx est /etc/nginx/nginx.conf. Nous allons partir d'un fichier copié depuis un docker nginx fonctionnel .

  • créez un docker basé sur la dernière image nginx tel que :
    1. son nom soit docknginx;
    2. il soit dans le réseau interne avec l'adresse 172.18.100.5;
    3. le port 80 de l'hôte soit envoyé sur le port 80 du docker;
    4. le nom dockpma soit relié à l'adresse 172.18.100.11;
    5. le fichier nginx-iga.conf soit lié au fichier /etc/nginx/nginx.conf du docker, le container ne doit pas pouvoir écrire dans le fichier.
  • vérifiez le bon fonctionnement du serveur nginx en allant à l'adresse http://IPDEVOTREVM/

Le fichier de configuration nginx qui est fourni a déjà prévu l'existence de plusieurs redirection (pour devenir proxy inverser). Vous remarquerez que l'URL http://IPDEVOTREVM/phpmyadmin/ est par exemple redirigée sur http://pma/ ce qui devrait être le docker phpMyAdmin grâce à vos alias précédents. Mais cela n'est pas suffisant. En effet, certains logiciels comme phpMyAdmin ont besoin de connaître l'url qui a servi à les contacter pour fonctionner. Beaucoup de leur pages nécessitent en effet des liens internes pour télécharger par exemple les fichier css ou js. Ils sont parfois capable de reconstruire cette url grâce à l'entête de la requête reçue. Mais c'est beaucoup plus difficile s'il y a un proxy inversé. Il faut donc corriger cela.

  • Vous devez donc détruire puis reconstruire le docker dockpma
    1. le nom est dockpma;
    2. qui partage plus le port 8080 de votre VM avec le port 80 du docker (c'est inutile est gênant pour la suite);
    3. qui utilise bdd comme base de données;
    4. dont le nom bdd correspond à l'adresse 172.18.100.10.
    5. placer directement le docker dockpma dans le réseau interne
    6. avec l'adresse 172.18.100.11;
    7. en lui donnant l'url par laquelle il sera contacté via la variable PMA_ABSOLUTE_URI;
    8. avec l'alias réseau pma.

Ici, nginx est configuré en tant que proxy inverse. Vous pouvez voir ici les détails de ce type de configuration reverse proxy

Vous allez maintenant ajouter un élément au site : owncloud. C'est un logiciel de partage de fichier. Il fonctionne un peu comme dropbox ou le drive de google. owncloud est un service web écrit en php. Il est disponible ici ou dans une version dockerisée. Attention, il y a plusieurs docker possible pour owncloud. Notamment un proposé par l'entreprise docker et un autre par owncloud elle même. Le premier est considéré déprécié il faut bien utiliser la version de l'entreprise owncloud pour ce TP, pas celle qui apparait en premier dans le docker hub.

La documentation propose d'utiliser en plus de ce docker un docker mysql et un docker redis. Nous n'utiliserons que mysql.

  • Adaptez le docker dockbdd pour qu'il crée un utilisateur et une base de données :
    1. le nom est dockbdd;
    2. le hostname est bdd;
    3. le mot de passe root est passbdd;
    4. qui partage le répertoire /var/lib/mysql du docker avec le répertoire /home/ubuntu/docker/data/ de la VM3).
    5. utilisant l'adresse 172.18.100.10;
    6. avec l'alias bdd;
    7. avec un utilisateur owncloud dont le mot de passe est passowc;
    8. avec une base de données owncloud.
  • Créer un docker dockowncloud
    1. basé sur l'image owncloud/server;
    2. qui utilise cette basse de données (voir les variables OWNCLOUD_DB_TYPE, OWNCLOUD_DB_HOST, OWNCLOUD_DB_NAME, OWNCLOUD_DB_USERNAME et OWNCLOUD_DB_PASSWORD - attention, les 5 variables doivent être remplies pour que cela fonctionne);
    3. dont l'administrateur est admin de mot de passe est passadmin;
    4. dont l'adresse est 172.18.100.15;
    5. il doit être connu avec l'alias owncloud dans le réseau;
    6. qui écoute sur le port 8080 de la machine hôte.
  • Testez-le, à l'adresse http://IPDEVOTREVM:8080/ attention, il est long à démarrer car le premier démarrage met en place le partage de fichier.

Création d'une première image

Certaines configurations ne sont pas proposées par le docker owncloud. Par exemple, celui-ci ne dispose pas de la commande sudo, or cette commande est utile pour la suite du TP4). Vous allez donc dans un premier temps modifier l'image owncloud/server

La modification d'une image se fait grâce à des fichiers de description Dockerfile. En fait, chaque création d'image correspond à un répertoire qui contient les données nécessaires à la modification ainsi que le fichier de description Dockerfile. Vous pouvez noter que la plupart des documentations de dockers sont en fait constituées par un dépôt git correspondant à ce répertoire. Comme vous pouvez le voir ici.

Nous vous proposons de commencer par ce répertoire de travail.

  • Construisez une nouvelle image nommée owncloud-perso:0.1 basée sur ce Dockerfile.
  • Testez la nouvelle image et vérifiez que tout fonctionne.
  • Modifiez le Dockerfile pour installer sudo dans l'image.
  • Modifiez le Dockerfile pour installer le module calendar dans le logiciel owncloud. Ici, il est nécessaire de le faire sous la forme d'un script de post-installation. Ce script est déjà préparé, c'est le fichier pinst.sh du répertoire. Il faut simplement lui demander d'exécuter la commande sudo -u www-data php occ market:install calendar automatiquement à la première installation du docker).
  • Reconstruisez l'image avec le tag owncloud-perso:0.2.
  • Ajouter à cette image le tag owncloud-perso:latest.
  • reconstruisez le docker dockowncloud identique au précédant en précisant l'image owncloud-perso sans mentionner de version. Vérifiez que vous obtenez bien l'image 0.2.

Vous devez être capable de lancer un petit ensemble de services via des dockers. Mais cela n'est pas suffisant. En effet, avec la méthode actuelle, pour que le site fonctionne, il faut être capable de lancer les dockers avec les bonnes options, dans un ordre précis, avec des fichiers de configuration qui dépendent de ces options … Tout cela est difficile à faire pour un spécialiste et encore plus difficile à distribuer à des non spécialistes. Il est donc nécessaire de faire la même chose mais de manière automatique.

Pour automatiser les opérations sur les conteneurs, il est possible d'écrire une description des commandes utilisées dans un fichier, c'est le rôle de docker-compose. Docker compose est capable de faire à votre place toutes les commandes docker nécessaire à partir de ce que vous avez décrit dans un fichier docker-compose.yml.

Vous pouvez avoir une description de ces fichiers à cette adresse. Attention, l'api docker évolue rapidement, il est important de se limiter à une version pour travailler. De plus, il ne faut pas confondre la version de l'exécutable docker-compose, celle du logiciel docker et celle du fichier de description docker-compose.yml.

La version la plus importante est celle du fichier de description, elle est écrite au début du fichier :

version: '2.4'
services:
  foo:
    image: busybox

Nous vous conseillons d'utiliser pour ce TP la version de l'exemple : 2.4. C'est la dernière de la version 2. En effet la version 3 est la version qui introduit l'utilisation de cluster ce qui sera vu plus tard. La documentation conseillée est donc celle de la version 2 et il est important de vérifier que la documentation que vous consultez est bien basée sur cette version pour expliquer les problèmes.

Organisation du fichier compose

Dans la version 2, le fichier est composé de 3 sections correspondant aux sous-commandes docker utilisées :

  1. services est la section qui donne la liste des dockers et de leurs options, cela correspond aux commandes docker run … ou docker create …
  2. networks est la section qui décrit les réseaux à utiliser. Cela correspond à la commande docker network …
  3. volumes est la section qui décrit les volumes à utiliser. Cela correspond à la commande docker volume …

Section volumes

Pour résumer, cette section correspond à la création de volumes en dehors des dockers. Jusqu'à présent, vous n'avez jamais utilisé la commande docker volumes … ce qui signifie que vous n'aurez pas à utiliser la section pour ce TP. Tous vos volumes seront des volumes de type bind, c'est à dire créés lors du docker run (section service) et partagée avec la machine hôte.

Les volumes sont des espaces de stockage persistants utilisés par les dockers. Vous pouvez les créer soit en les utilisant dans un docker soit en les créant à part via la commande docker volume…. La description de la section volumes d'un docker-compose est ici. Il faut aussi consulter la description de l'utilisation des volumes par les dockers grâce à la sous-section volumes d'un service. La documentation est .

Dans un fichier docker-compose.yml

  • La section volumes globale vous permettra de créer un volume ou de déclarer un volume qui a été créé en dehors du docker compose. Elle permet aussi d'utiliser des drivers spéciaux.
  • La sous-section volumes de la description d'un service est celle qui attachera effectivement le volume au docker créé, cela correspondra à l'option -v de la commande docker-run. C'est à cet endroit que vous pouvez associer un répertoire du docker avec un répertoire de la machine.

Section networks

C'est la section qui vous permettra de créer et configurer le réseau. Correspondant à ce que vous avez fait via la commande docker network …. Vous êtes invité à consulter cette documentation, notamment la partie ipam qui permet de gérer l'intervalle d'adresse utilisé.

Section services

Cette section décrit les dockers qui devront être créés. Pour cette version, chaque service correspond à un docker et une commande docker-run …. La documentation est très fournie, vous aurez notamment besoin :

  1. De pouvoir choisir l'image à partir de laquelle le docker est créé, cela peut être
    • une image utilisable via le mot clef image;
    • une image construite via le mot clef build.
  2. D'imposer le réseau utilisé via le mot clef networks. Regardez notamment comment choisir l'adresse ip et donner un alias à ce docker.
  3. D'ajouter au docker des partages de répertoires de type bind volumes.
  4. De déclarer des variables d’environnement dans le docker environment.
  5. De mettre en place des transferts de ports réseaux entre la VM et le docker ports.
  6. De spécifier des dépendances entre les dockers depends_on.

Travail à faire

Vous devez créer un ensemble de fichiers et un docker-compose.yml qui recrée l'architecture vue au début du TP.

Le répertoire doit être /home/ubuntu/compose/ et contenir tous les fichiers et partage nécessaires à cette architecture.

  ./compose/
    |_ docker-compose.yml
    |_ data/
    |    |_ mysql/
    |    |_ owncloud/
    |    |_ onlyoffice/
    |_ logs/
    |    |_ onlyoffice/
    |_ nginx/
    |    |_ nginx.conf
    |_ owncloud/
         |_ Dockerfile
         |_ pinst.sh

Vous devez faire un fichier compose qui crée des dockers équivalents aux 4 dockers et au réseau créé auparavant. Ces dockers utiliseront les mêmes ports que les précédant. Vous devez donc les éteindre (docker stop dockbdd docknginx dockpma dockowncloud). Attention à ne pas les supprimer

Pour résumer il faut :

  • un réseau rescompose
    1. utilisant les adresses 172.18.200.0/24;
    2. s'il attribue automatiquement une adresse, elle devra être dans la plage 172.18.200.128 à 172.18.200.160
  • un service nginx qui servira de front web
    1. basé sur la dernière version de l'image nginx;
    2. qui a une adresse fixe dans le réseau rescompose : 172.18.200.5;
    3. lancé après les services phpmyadmin et owncloud;
    4. qui partage le port 80 de la machine avec le port 80 du docker;
    5. qui est configuré via le partage du fichier ./compose/nginx/nginx.conf;
    6. qui renvoie les requêtes http://IP_DE_VOTRE_VM/ sur owncloud et http://IP_DE_VOTRE_VM/phpMyAdmin/ sur phpmyadmin.
  • Un service mysql
    1. basé su l'image mysql dans la version 5 ;
    2. dont le répertoire de données est associé à ./compose/data/mysql/;
    3. qui a une adresse automatique dans le réseau rescompose;
    4. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : mysql, bdd ou bd;
    5. dont le mot de passe root est passbdd;
    6. qui contient un utilisateur owncloud de mot de passe passowc et une base owncloud.
  • Un service phpmyadmin
    1. basé sur l'image phpmyadmin/phpmyadmin;
    2. qui démarre après mysql;
    3. qui a une adresse dynamique dans le réseau rescompose;
    4. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : phpmyadmin ou pma;
    5. qui interroge le serveur mysql;
  • Un service owncloud
    1. basé sur une image construite d'après le contenu du répertoire ./compose/owncloud/;
    2. qui démarre après le docker mysql;
    3. dont le volume de données est associé au répertoire ./compose/data/owncloud/;
    4. qui a une adresse dynamique dans le réseau rescompose;
    5. qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : owncloud ou owc;
    6. qui utilise la base de donnée et l'utilisateur mysql owncloud;
    7. dont l'administrateur admin a pour mot de passe passadmin;
    8. qui utilise le plugins calendar.

Vous constaterez que les dockers créés par compose n'ont pas le nom des services. En effet, s'il n'est pas précisé par le champ container_name, compose ajoute le nom du répertoire et un numéro unique. C'est utile pour que les noms de ces dockers soient différents de ceux que vous aviez crée auparavant. Gardez les noms par défauts.

Un peu plus difficile

Il est possible de donner à owncloud la possibilité d'éditer les documents en ligne. Pour cela, il faut utiliser un autre service : onlyoffice et ajouter le plugins onlyoffice à owncloud pour lui permettre de contacter ce dernier.

Pour faire fonctionner ce service de manière automatique, il faut savoir les choses suivantes :

  • Le service onlyoffice a besoin d'une configuration particulière derrière un proxy inversé, voir ici
  • Le service onlyoffice doit pouvoir être accédé par le navigateur, on le teste en allant sur la page du service qui doit renvoyer vers la page welcome comme ici http://192.168.77.14/onlyoffice/
  • Le plugin onlyoffice de owncloud demande en plus de son installation la configuration de variable. L'interface permet de le faire dans la partie settings→additionnal.
  • En ligne de commande on peut lister les variables de configuration avec la commande sudo -u www-data php occ config:list
  • En ligne de commande on peut lister les variables de configuration de module avec la commande sudo -u www-data php occ config:app:set

1)
mariadb est un fork de mysql qui est apparu après le rachat de l'entreprise par la firme oracle, il est très proche de mysql et nous ne l'utiliserons pas ici
2)
il vaut mieux être root pour cette question : sudo su
3)
ici il faut bien penser à changer le répertoire de données. En effet, la création de table et d'utilisateur n'est fait que si la base de données est nouvelle donc sans rien dans son répertoire de stockage
4)
En effet, nous souhaitons utiliser l'utilitaire en ligne de commande occ qui permet de piloter le logiciel owncloud via des scripts. Or il est important que les commandes occ soient exécutées par l'utilisateur www-data qui est aussi celui utilisé par le serveur web. L'utilisateur par défaut du docker est root, sudo nous permettra de changer cela.
  • cloud/2018/tp_docker-iga.txt
  • Dernière modification : 2019/03/09 23:50
  • de fabien.rico