====== Utilisation de Docker====== ====0. Remarques==== ===Résumé=== En plus de la machine virtuelle nous allons utiliser docker pour séparer les différentes applications. Le but de ce TP est d'installer 5 conteneurs : - un docker ''mysql'' qui servira de base de donnée; - un docker ''phpmyadmin'' pour piloter cette base; - un docker ''nginx'' qui sera le serveur web de base et servira aussi en tant que proxy inverse en assurant la répartition des requêtes dans les différents conteneurs; - un docker ''wordpress'' qui servira de serveur de partage de fichiers - un docker ''wordpress:cli'' pour l'initialisation - et éventuellement un docker ''redis''. ===Objectifs=== * Apprendre à manipuler les dockers. * Savoir configurer les dockers via les options de lancement. * Savoir configurer les dockers en partageant certains fichiers de configurations avec la machine hôte. * Savoir configurer les dockers en modifiant l'image par un //Dockerfile//. * Gérer les réseaux interne des dockers. * Utiliser docker compose pour gérer plusieurs docker simplement. ===Notation=== Nous allons noter ces TPs en fonction du travail accompli. Pour cela, il faut impérativement noter votre binôme et l'adresse IP de votre VM dans les cases prévues de tomuss : ''BinomeTpDocker'' et ''IPTpDocker''. Le travail sera noté par un script de vérification. Une première version de ce script est disponible {{ :cloud:2022:test.zip |ici}}, elle sera completé donc votre note n'est pas égale à celle que vous obtiendrez par ce script, mais cela donne une idée du fonctionnement. wget https://perso.univ-lyon1.fr/fabien.rico/site/_media/cloud:2022:test.zip -O test.zip sudo apt install -y python3-pip unzip zip unzip test.zip cd Test sudo pip3 install -r requirement.txt ./verif.py debut wordpress ===Avant de commencer=== Vous allez utiliser la plateforme openstack du département {{http://cloud-info.univ-lyon1.fr/}} Merci de ne pas faire de //snapshot// de vos machines, normalement, vous conservez dans vos rapports les commandes nécessaires au bon fonctionnement du TP. * **Créez une VM** par groupe : - **Attention** a bien la créer dans le projet CloudComputing (TIW) ou CSV (SRS) - basée sur le **snapshot** ''snap-tp-cloud'' - avec le flavor ''c2-small'' - avec une clef ssh **dont vous déposez la clef secrète dans la case ''clefTpDocker'' de [[http://tomuss.univ-lyon1.fr/|tomuss]]** ====I. Installation d'un premier docker : mysql==== Comme pour beaucoup de serveurs connus, il existe plusieurs images qui permettent l'installation de //mysql// très simplement. * Recherchez la liste des dockers fournissant ''mysql'', (commande ''docker search'') vous verrez qu'ils sont classés par défaut grâce à un système de recommandation via des étoiles. Quels sont les 3 mieux notés ? * Recherchez de la même manière sur le site [[https://hub.docker.com/|docker hub]]. Ce site donne plus de détails notamment les différentes versions pour une image, les ''Dockerfile''... Il faut savoir reconnaître rapidement la qualité d'une image, dans l'exemple de //mysql// vous avez 2 possibilités (nous excluons mariadb)((//mariadb// est un fork de //mysql// qui est apparu après le rachat de l'entreprise par la firme oracle, il est très proche de //mysql// et nous ne l'utiliserons pas ici)). : - [[https://store.docker.com/images/mysql-enterprise-server|l'image officielle de mysql par l'entreprise oracle]]; - [[https://store.docker.com/images/mysql|l'image de mysql par l'entreprise docker]]. La documentation de la seconde est beaucoup plus fournie et elle semble proposer un grand nombre d'options de configuration, c'est cette dernière que vous allez choisir. * Quelles sont les versions proposées et comment reconnait-on la dernière ? * Sur quelle distribution est basée la version ''5'' de mysql ? Regardez les Dockerfiles * Téléchargez la dernière image de la version 5 grâce à la commande ``docker pull`` (c'est la 5.7.39 à ce jour) * Vérifiez que l'image est bien téléchargée, son nom et son tag. * Lancez un premier docker basé sur cette image dont : - le nom est ''docktest''; - le //hostname// est ''test''; - dont le mot de passe du //root// mysql est généré aléatoirement. Notez le mot de passe de l'administrateur. Lors du lancement un grand nombre d'informations sont affichées. En fait, par défaut le lancement bloque le terminal et affiche tous les résultats de la commande. Parmi ces derniers vous pouvez noter la ligne ''GENERATED ROOT PASSWORD: ...'' qui contient le mot de passe administrateur de la base. Dans la suite, vous utilisez sans doute l'option ''-d'' pour lancer le docker de manière détachée, les informations ne seront plus affichées, mais conservées et disponible via la commande ''docker log ...''. docker logs docktest 2>&1 | grep GENERATED * Grâce à la commande ''docker inspect ...'' trouvez l'adresse attribuée au docker * Pouvez-vous vous connecter sur le serveur mysql avec la commande ''telnet'' (le port par défaut est 3306). * Pouvez-vous le faire via la commande mysql ? Il est toujours possible d'installer le client //mysql// sur votre VM, mais ici, on va utiliser celui qui se trouve dans le docker. En effet, on peut toujours ajouter un processus au conteneur via la commande ''docker exec ...'' * En utilisant la commande docker exec -it NOMDUDOCKER mysql -u root -pMOTDEPASSE connectez-vous au serveur //mysql//. * Exécutez un shell bash dans le docker (commande ''docker exec -it ...'') et créer un fichier à la racine ''/toto'' à la racine du docker contenant ''coucou''. * Sortez du docker et essayez de retrouver le fichier sur la VM. Pour cela, vous pouvez utiliser ''docker inspect ...'' notamment la partie ''Data''. Que représentent les répertoires ''MergedDir'' et ''UpperDir'' et ''LowerDir'' ?((il vaut mieux être root pour cette question : ''sudo su'')) ===Partage de volumes=== //mysql// est une base de données qui stocke ces données dans le répertoire ''/var/lib/mysql''. Dans la configuration actuelle, ce répertoire est interne au docker et difficile d'accès. Cela peut poser des problèmes si vous souhaitez changer le docker sans perdre les données stockées. Pour éviter cela, vous allez donc recréer le docker en partageant le répertoire de stockage avec la machine hôte. Pour cela il faut utiliser l'option ''-v'' du ''docker run''. * Détruisez le docker ''docktest''. * Recréez un docker basé sur mysql 5.7 dont : - le nom est ''serv-mysql''; - le //hostname// est ''base''; - **le mot de passe //root// est ''ppaasswwoorrdd''**; - **qui partage le répertoire ''/var/lib/mysql'' du docker avec le répertoire ''/home/ubuntu/docker/data/base/'' de la VM**. * Après la fin du démarrage du docker (qui prend un peu de temps) listez le contenu du fichier ''/home/ubuntu/docker/data/base/'' * Créez une base de données en exécutant la commande mysql -u root -pppaasswwoorrdd -e 'CREATE DATABASE A_BASE;' dans le docker * Relistez le même répertoire, quelle est la différence ? ====II. Gestion des adresses et installation d'une interface à mysql : phpMyAdmin==== //mysql// n'est qu'un serveur de base de donnée, on ne peut l'utiliser que via des commandes SQL. Pour simplifier son utilisation, on ajoute en général une interface comme le logiciel //phpMyAdmin//. C'est une interface web permettant simplement de faire la plupart des opérations sur le serveur. Il est basé sur un code en //php// et donc un serveur capable de l'interpréter. * Peut-on ajouter //phpMyAdmin// au docker mysql pour former un docker avec le serveur et l'interface. Si oui pourquoi ne le fait-on pas ? ===Gestion du réseau et liaison entre les dockers=== Vous allez utiliser la possibilité de créer un réseau interne aux dockers et de fixer les noms utilisés dans ce réseau. En effet, dans un tel réseau, il est possible de choisir les nom et les adresses IPs des dockers, de choisir la valeur de leurs variables d'environnement ou de paramétrer leur fichier ''/etc/hosts'' tout cela va permettre facilement de lancer un nouveau conteneur basé sur phpMyAdmin et qui se connecte à notre base. * Vous devez tout d'abord créer un réseau utilisateur via la commande ''docker network create ...''. Attention, il faut utiliser l'option ''subnet'' pour définir le réseau. Créer un réseau de nom ''resTP'' et utilisant la plage d'adresses ''172.18.10.0/24''. * Arrêtez le docker ''serv-mysql'' **Attention ne le supprimez pas** * puis recréez un nouveau docker mysql utilisant le réseau ''resTP'' (option ''%%--net%%''), en attribuant une adresse (option ''%%--ip%%'') et en lui associant un alias réseau (option ''%%--network-alias%%'') : - basé sur ''mysql:5'' - **le nom est ''serv-bdd''**; - **le //hostname// est ''basededonnee''**; - le mot de passe //root// est ''ppaasswwoorrdd''; - qui partage le répertoire ''/var/lib/mysql'' du docker avec le répertoire ''/home/ubuntu/docker/data/base/'' de la VM. - **utilisant l'adresse 172.18.10.100.** - **Utilisant l'alias réseau ''bdd''** Vous pourrez noter que comme le nouveau docker partage le même répertoire de données, les bases précédemment crées et le mot de passe de l'administrateur sont déjà configurés au lancement. Cela signifie que le docker mysql est capable d'initialiser la base la première fois, mais ensuite, les données sont préservées tant que le répertoire de données n'est pas effacé. ===Lancement de l'interface phpMyAdmin=== Vous allez utiliser le [[https://hub.docker.com/r/phpmyadmin/phpmyadmin/|docker phpMyAdmin]] pour mettre en place l'interface. Dans la documentation ne suivez pas la méthode **Usage with linked server** qui est dépréciée. Utilisez la méthode avec un serveur externe qui permet de définir le serveur de base de données via une variable d'environnement. * créez un docker basé sur ''phpmyadmin/phpmyadmin'' : - dont le nom est ''serv-madm''; - qui partage le port 8080 de votre VM avec le port 80 du docker; - qui utilise le serveur de base de donnée ''bdd'' (alias de notre docker serv-bdd); - qui utilise le réseau ''resTP'' en lui attribuant l'adresse 172.18.10.101 et l'alias ''pma.tpcloud''. * Verifiez que ''serv-madm'' est bien dans le même réseau que le docker ''serv-bdd'' (avec un ''docker inspect ..''). * Connectez-vous sur l'interface web entrez le login mot de passe de l'administrateur mysql et créer une nouvelle base de données : ''B_BASE''. Constatez les modifications du répertoire partagé. * La VM peut-elle contacter ces dockers ? Une autre VM le peut-elle ? * Reconnectez-vous sur l'interface web, tout devrait fonctionner et les bases créées précédemment devraient être encore fonctionnelles. Cela signifie donc que le docker //mysql// est capable de conserver les données déjà existantes. ==== III. Configuration des dockers ==== En général pour configurer un service, il est nécessaire de modifier des fichiers. Mais ces fichiers sont internes au docker donc difficiles d'accès. De plus, les outils d'édition les plus courants (nano, vim, emacs ...) ne font pas parti d'un conteneur classique ce qui complique encore cette modification. Pour résoudre le problème, on peut : - Pré-configurer le docker via le //Dockerfile// ou les outils de création (voir plus tard); - Copier des fichiers entre la VM et le docker; - Utiliser le partage des répertoires entre la VM et le docker. Nous allons utiliser la dernière méthode pour configurer un proxy inverse //nginx//. Le fichier de configuration principale de //nginx// est ''/etc/nginx/nginx.conf''. Nous allons partir d'un fichier copié depuis un docker //nginx// fonctionnel . * créez un docker basé sur la dernière image //nginx// tel que : - son nom soit ''serv-nginx''; - il soit dans le réseau ''resTP'' avec l'adresse ''172.18.10.105''; - le port 80 de l'hôte soit envoyé sur le port 80 du docker; - le fichier {{ :cloud:2018:nginx.conf }} soit lié au fichier ''/etc/nginx/nginx.conf'' du docker, le container ne doit pas pouvoir écrire dans le fichier (sur l'hote placez le dans /home/ubuntu/docker/conf/nginx.conf); - le répertoire ''/home/ubuntu/docker/data/nginx/'' soit lié au répertoire ''/www/'' du docker. * vérifiez le bon fonctionnement du serveur //nginx// en allant à l'adresse [[http://IPDEVOTREVM/]] * Modifiez la configuration du serveur pour que la racine du site web soit le répertoire partagé ''/www/'' * Ajoutez un fichier ''index.html'' dans la racine du site en utilisant la commande : echo "voir phpMyAdmin" > /home/ubuntu/docker/data/nginx/index.html * vérifiez le bon fonctionnement du serveur //nginx// en allant à l'adresse [[http://IPDEVOTREVM/]] * Modifiez la configuration du serveur pour que l'url [[http://IPDEVOTREVM/pma/]] soit renvoyée vers le docker //serv-madm//. Pour cela il faut - utiliser la configuration de //nginx// comme [[https://docs.nginx.com/nginx/admin-guide/web-server/reverse-proxy/|reverse proxy]] - reconstruire le docker ''serv-madm'' - en le plaçant directement dans le réseau ''resTP'' avec l'alias ''pma.tpcloud'' et l'adresse ''172.18.10.101''; - en lui donnant l'url par laquelle il sera contacté via la variable ''PMA_ABSOLUTE_URI''; - en supprimant le transfert de port (8080 vers 80) car il est inutile (et gênant pour la suite). ====IV. Création d'image : installation du docker wordpress==== Vous allez maintenant ajouter un élément au site : //wordpress//. C'est un CMS très utilisé. Il est disponible [[https://wordpress.com|ici]] ou dans une [[https://hub.docker.com/_/wordpress|version dockerisée]]. La documentation propose d'utiliser en plus de ce docker un docker mysql. * Adaptez le docker //serv-bdd// pour qu'il crée un utilisateur et une base de données : - **basé sur mysql 8** - le nom est ''serv-bdd''; - le //hostname// est ''basededonnee''; - le mot de passe //root// est ''ppaasswwoorrdd''; - **qui partage le répertoire ''/var/lib/mysql'' du docker avec le répertoire ''/home/ubuntu/docker/data/base8/'' de la VM**((ici il faut bien penser à changer le répertoire de données. En effet, la création de table et d'utilisateur n'est fait que si la base de données est nouvelle donc sans rien dans son répertoire de stockage)). - utilisant l'adresse ''172.18.10.100'' dans le réseau ''resTP'' avec l'alias ''bdd''; - **avec un utilisateur ''userwordpress'' dont le mot de passe est ''passwordpress'';** - **avec une base de données ''wordpress''**. * Créer un docker ''serv-wordpress'' - basé sur l'image ''wordpress''; - qui utilise cette basse de données (voir les variables ''WORDPRESS_DB_HOST'', ''WORDPRESS_DB_USER'', ''WORDPRESS_DB_PASSWORD'' et ''WORDPRESS_DB_NAME''; - dont l'adresse est ''172.18.10.107''; - dont l'alias dans le réseau ''resTP'' est ''wordpress''; - qui écoute sur le port 8080 de la machine hôte et transfert le tout sur le port 80 du docker. * Testez-le, à l'adresse ''http://IPDEVOTREVM:8080/'' attention, le site n'est pas encore installé, on tombe normalement sur une page proposant l'installation qu'il ne faut pas lancer. * Reconfigurez le serveur ''nginx'' pour que la racine du site web soit connectée avec le docker ''serv-wordpress''. * Testez en allant sur l'URL [[http://IP_DE_VOTRE_VM/]]. === Création d'une première image === Certaines configurations ne sont pas proposées par le docker //wordpress//. Par exemple, celui-ci ne dispose pas du module redis de php, or ce module est utile pour la suite du TP. DE plus, les vm de l'université n'ont pas accès à internet ce qui empèche le site de bien fonctionner. Vous allez donc dans un premier temps modifier l'image ''wordpress'' pour l'adapter. La modification d'une image se fait grâce à des fichiers de description //Dockerfile//. En fait, chaque création d'image correspond à un répertoire qui contient les données nécessaires à la modification ainsi que le fichier de description ''Dockerfile''. Vous pouvez noter que la plupart des documentations de dockers sont en fait constituées par un dépôt git correspondant à ce répertoire. Comme vous pouvez le voir [[https://github.com/docker-library/wordpress/|ici]]. Nous vous proposons de commencer par {{ :cloud:2022:wordpress.zip |ce répertoire de travail}}. * Construisez une nouvelle image nommée ''wordpress-perso:0.1'' basée sur ce //Dockerfile//. * Testez la nouvelle image et vérifiez que tout fonctionne en créant un docker ''serv-wordpress'' - **basé sur l'image ''wordpress:0.1''**; - qui utilise cette basse de données (voir les variables ''WORDPRESS_DB_HOST'', ''WORDPRESS_DB_USER'', ''WORDPRESS_DB_PASSWORD'' et ''WORDPRESS_DB_NAME''; - dont l'adresse est ''172.18.10.107''; - dont l'alias dans le réseau ''resTP'' est ''wordpress''; - qui écoute sur le port 8080 de la machine hôte et transfert le tout sur le port 80 du docker; - **qui partage le répertoire ''/home/ubuntu/docker/php/'' de la machine avec le répertoire ''/var/www/html/'' du conteneur**. ''wordpress'' est un logiciel qui génère beaucoup d'uploads. Or, la limite imposée par php est souvent trop faible (2Mo par dépots). Nous allors changer cela. Comme ce TP n'est pas un apprentissage de la configuration php, il vous faut juste savoir que cela correspond à copier le fichier ''uploads.ini'' proposé dans l'archive à un emplacement précis du conteneur. * Modifiez le //Dockerfile// pour copier le fichier ''uploads.ini'' dans le répertoire ''/usr/local/etc/php/conf.d'' de l'image. * Reconstruisez l'image avec le tag ''wordpress-perso:0.2''. * Ajouter à cette image le tag ''wordpress-perso:latest''. * reconstruisez le docker ''serv-wordpress'' en précisant l'image ''wordpress-perso'' **sans mentionner de version**. Vérifiez que vous obtenez bien l'image ''0.2''. ===Installation de wordpress=== Pour le moment le site wordpress n'est pas fonctionnel. En effet, ce dernier a besoin d'une installation qui va initialiser la base de donnée. Il est possible de faire cette installation en ligne de commande via les script ''wordpress:cli'' Ce script est utilisable sous la forme d'un docker supplémentaire à utiliser. Vous pouvez voir un exemple de fonctionnement à la fin de la [[https://hub.docker.com/_/wordpress|documentation des docker ''wordpress'']]. * Lancez un docker wordpress:cli en lien avec le docker ''serv-worpress'' de manière à finaliser le site : - avec comme url l'url de votre site ''http://IP_DE_VOTRE_VM/'' - avec comme titre du site ''Mon Site Wordpress'' - avec un administrateur de login ''lemaitre'' de mot de passe ''ppaasswwoorrdd'' et de mail ''monmail@univ-lyon1.fr'' - sans lui envoyer de mail à l'initialisation. * Vérifiez le bon fonctionnement du site. ===== Gestion de plusieurs dockers avec compose ===== Vous devez être capable de lancer un petit ensemble de services via des dockers. Mais cela n'est pas suffisant. En effet, avec la méthode actuelle, pour que le site fonctionne, il faut être capable de lancer les dockers avec les bonnes options, dans un ordre précis, avec des fichiers de configuration qui dépendent de ces options ... Tout cela est difficile à distribuer. Il est donc nécessaire de faire la même chose mais de manière automatique. En effet, pour automatiser les opérations sur les conteneurs, il est possible d'écrire une description des commandes utilisées dans un fichier, c'est le rôle de ''docker-compose''. Docker compose est capable de faire à votre place toutes les commandes docker nécessaires à partir de ce que vous avez décrit dans un fichier ''docker-compose.yml''. Vous pouvez avoir une description de ces fichiers à [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/|cette adresse]]. Attention, l'api docker évolue rapidement, il est important de se limiter à une version pour travailler. De plus, //il ne faut pas confondre la version de l'exécutable ''docker-compose'', celle du logiciel ''docker'' et celle du fichier de description ''docker-compose.yml''//. La version la plus importante est celle du fichier de description, elle est écrite au début du fichier : version: '3' services: foo: image: busybox Nous vous conseillons d'utiliser pour ce TP la version de l'exemple : ''3''. C'est //la dernière de la version 3//. La documentation conseillée est donc celle de la version 3 et **il est important de vérifier que la documentation que vous consultez est bien basée sur cette version pour expliquer les problèmes**. ====Organisation du fichier compose==== Dans la version 3, le fichier est composé de plusieurs sections correspondant aux sous-commandes docker utilisées dont vous utiliserez les 2 suivantes : - ''services'' est la section qui donne la liste des dockers et de leurs options, cela correspond aux commandes ''docker run ...'' ou ''docker create ...'' - ''networks'' est la section qui décrit les réseaux à utiliser. Cela correspond à la commande ''docker network ...'' D'autre sections que vous n'allez pas utiliser - ''volumes'' est la section qui décrit les volumes à utiliser. Cela correspond à la commande ''docker volume ...'' - ''secrets'' est la section pour stocker des information secrète qu'on ne veux pas voir apparaître dans les fichiers de configuration (et qui nécessite un cluster). - ... === Cas spécial des volumes === Vous aurez effectivement besoin de volume, mais la section ''volumes'' correspond à la création de volumes en dehors des dockers. Jusqu'à présent, vous n'avez jamais utilisé la commande ''docker volumes ...'' ce qui signifie que vous n'aurez pas à utiliser la section pour ce TP. Tous vos volumes seront des volumes de type //bind//, c'est à dire créés lors du ''docker run'' (section service) et partagée avec la machine hôte. Attention donc à bien consulter la bonne partie de la documentation [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#volumes|là]]. Pour être plus prévis, les volumes sont des espaces de stockage persistants utilisés par les dockers. Vous pouvez les créer soit en les utilisant dans un docker soit en les créant à part via la commande ''docker volume...''. Si vous êtes curieux, La description de la section ''volumes'' d'un docker-compose est [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#volume-configuration-reference|ici]]. Mais pour ce TP vous n'aurez qu'a consulter la description de l'utilisation des volumes par les dockers grâce à la //sous-section// ''volumes'' d'un service. Cette documentation est [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#volumes|là]]. Dans un fichier //docker-compose.yml// * La section ''volumes'' globale vous permettra de créer un volume ou de déclarer un volume qui a été créé en dehors du docker compose. Elle permet aussi d'utiliser des drivers spéciaux. * La sous-section ''volumes'' de la description d'un service est celle qui attachera effectivement le volume au docker créé, cela correspondra à l'option ''%%-v%%'' de la commande ''docker-run''. C'est à cet endroit que vous pouvez associer un répertoire du docker avec un répertoire de la machine. === Section networks === C'est la section qui vous permettra de créer et configurer le réseau. Correspondant à ce que vous avez fait via la commande ''docker network ...''. Vous êtes invité à consulter [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#network-configuration-reference|cette documentation]], notamment la partie //ipam// qui permet de gérer l'intervalle d'adresse utilisé. === Section services === Cette section décrit les dockers qui devront être créés. Pour cette version, chaque service correspond à un docker et une commande ''docker-run ...''. [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#service-configuration-reference|La documentation]] est très fournie, vous aurez notamment besoin : - De pouvoir choisir l'image à partir de laquelle le docker est créé, cela peut être * une image utilisable via le mot clef [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#image|image]]; * une image construite via le mot clef [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#build|build]]. - D'imposer le réseau utilisé via le mot clef [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#networks|networks]]. Regardez notamment comment choisir l'adresse ip et donner un //alias// à ce docker. - D'ajouter au docker des partages de répertoires de type bind [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#volumes|volumes]]. - De déclarer des variables d’environnement dans le docker [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#environment|environment]]. - De mettre en place des transferts de ports réseaux entre la VM et le docker [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#ports|ports]]. - De spécifier des dépendances entre les dockers [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#depends_on|depends_on]]. - De spécifier le comportement des dockers en cas d'arret [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#restart|restart]] ==== V. Travail à faire ==== Installez le programme docker-compose [[https://docs.docker.com/compose/install/linux/#install-the-plugin-manually|manuellement]] Vous devez créer un ensemble de fichiers et un ''docker-compose.yml'' qui recrée l'architecture vue au début du TP. Le répertoire doit être ''/home/ubuntu/compose/'' et contenir tous les fichiers et partages nécessaires à cette architecture. ./compose/ |_ docker-compose.yml |_ Data/ | |_ mysql/ | |_ php/ |_ Config/ | |_ nginx/nginx.conf |_ Build/ |_wordpress/ |_ Dockerfile |_ uploads.ini Vous devez faire un fichier compose qui crée des dockers équivalents aux dockers et au réseau créé auparavant. Ces dockers utiliseront le port ''http'', vous devez donc tout d'abord arréter les dockers précédant (attention, conservez-lez pour la notation). Pour résumer il faut : * un réseau ''tp.cloud'' - utilisant les adresses ''172.22.10.0/24''. * un service //nginx// qui servira de frontale web - basé sur la dernière version de l'image //nginx//; - qui a une adresse fixe dans le réseau ''tp.cloud'' : ''172.22.10.20''; - lancé après les services phpmyadmin et wordpress; - qui partage le port 80 de la machine avec le port 80 du docker; - qui est configuré via le partage du fichier ''./Config/nginx/nginx.conf''; - qui renvoie les requêtes [[http://IP_DE_VOTRE_VM/]] sur //wordpress1.tp.cloud// et [[http://IP_DE_VOTRE_VM/madm/]] sur //pma.tp.cloud//; - qui utilise l'alias web.tp.cloud; - qui se relance automatiquement en sauf si on l’éteint volontairement. * Un service //basededonnees// - basé su l'image ''mysql'' dans la version 8 ; - dont le répertoire de données est associé à ''./Data/mysql/''; - qui a une adresse dynamique dans le réseau ''tp.cloud''; - qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : ''mysql.tp.cloud'', ''base.tp.cloud'' ou ''bdd.tp.cloud''; - dont le mot de passe root est ''ppaasswwoorrdd''; - qui contient un utilisateur ''wp_user'' de mot de passe ''wp_pass'' et une base ''wp_base''. - qui se relance automatiquement en sauf si on l’éteint volontairement. * Un service //myadmin// - basé sur l'image ''phpmyadmin/phpmyadmin''; - qui démarre après //basededonnees//; - qui a une adresse dynamique dans le réseau ''tp.cloud''; - qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : ''phpmyadmin.tp.cloud'' ou ''pma.tp.cloud''; - qui interroge le serveur ''bdd.tp.cloud''; - dont vous redefinisser le ''healthcheck'' par la commande - qui se relance automatiquement en sauf si on l’éteint volontairement. * Un service //wordpress1// - basé sur une image construite d'après le contenu du répertoire ''./Build/wordpress/''; - qui démarre après le docker ''basededonnees''; - dont le volume contenant le code est associé au répertoire ''./Data/php/''; - qui a une adresse dynamique dans le réseau ''tp.cloud''; - qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : ''wordpress1.tp.cloud'' ou ''wp1.tp.cloud''; - qui utilise la base de donnée et l'utilisateur mysql ''wp_user''; - qui se relance automatiquement en sauf si on l’éteint volontairement. * Un service //wordpress_install// - qui partage les volumes de ''wordpress1'' - dans le réseau ''tp.cloud'' - qui démarre uniquement quand le conteneur ''wordpress1'' est en train de tourner et que la base de donnée est ''healthy''; - qui installe le wordpress avec l'administrateur ''monadm'', le mot de passe ''monpass'', le mail ''monmail@tp.cloud'' - qui ne se relance pas automatiquement. Vous constaterez que les dockers créés par //compose// n'ont pas le nom des services. En effet, s'il n'est pas précisé par le champ [[https://docs.docker.com/compose/compose-file/#container_name|container_name]], compose ajoute le nom du répertoire et un numéro unique. C'est utile pour que les noms de ces dockers soient différents de ceux que vous aviez crée auparavant. Gardez les noms par défauts. === Load balancing === Vous allez ajouter un conteneur ''wordpress'' identique au premier et configurer le proxy ''nginx'' pour qu'il répartisse la charge. * Créez un service //wordpress2// - basé sur une image construite d'après le contenu du répertoire ''./Build/wordpress/''; - **qui démarre après le docker ''wordpress1''**; - dont le volume contenant le code est associé au répertoire ''./Data/php/''; - qui a une adresse dynamique dans le réseau ''tp.cloud''; - **qui est connu des autres dockers sous plusieurs noms : ''wordpress2.tp.cloud'' ou ''wp2.tp.cloud''**; - qui utilise la base de donnée et l'utilisateur mysql ''wp_user''; - qui se relance automatiquement en sauf si on l’éteint volontairement. * Configurez le proxy ''nginx'' pour répartir la charge sur les deux wordpress (voir [[https://docs.nginx.com/nginx/admin-guide/load-balancer/http-load-balancer/|ici]] * Si vous utilisez la répartition par défaut (//round robin//) vous constaterez qu'il est impossible de se connecter au site wordpress (url [[http://IPDEVOTREVP/wp-admin/]]. Pourquoi ? Corrigez cela. ==== VI. Un peu plus difficile ==== Vous allez utiliser les propriété de la plateforme openstack pour faire un docker capable de déclarer un nom DNS à votre VM et générer un certificat letsEncrypt valide. Pour cela il faut vous baser sur la documentation fournie (mais un peu modifiée voir la suite) : - celle de la [[https://documentation.univ-lyon1.fr/openstack/letsencrypt|génération des certificats]]; - celle de la création d'un [[https://documentation.univ-lyon1.fr/openstack/appcredential|jeton d'application pour openstack]] (afin de permettre à un script de donner des ordres à la plateforme]]; - celle de [[https://documentation.univ-lyon1.fr/openstack/cli|l'installation des commandes openstack]] (seulement l'installation, pour l'authentification vous utiliserez un jeton applicatif) === Travail a faire === * Vous n'avez pas à créer la zone DNS décrite dans la documentation, les opérations se feront via le docker alors l'interface d'openstack ne dois servire que de moyen de vérification. * Vous devez créer une image docker qui prendra quelques paramètres : - le nom a créer dans 2 variables d'environnement ''CERTBOT_NAME'' contenant le nom de machine et ''CERTBOT_DOMAIN'' le domaine DNS utilisé (voir tomuss dans votre cas); - votre mail (il est important d'en mettre un valide car c'est pour créer un certificat valide) dans la variable ''CERTBOT_MAIL''; - L'adresse IP de votre VM dans la variable ''CERTBOT_IP'' - un fichier contenant les paramètres d'authentification (qui est fourni par openstack à la création du jeton d'authentification). * Vous devez intégrer ce conteneur à votre compose pour qu'il lance la création du certificat //avant// le lancement de ''nginx'' et configurer ce dernier pour qu'il l'utilise. === Détails pour vous aider === PArtez de l'image basée sur le {{ :cloud:2022:certbot.zip |Dockerfile de l'archive suivante}}, il faut liui ajouter : - les outils clients openstack et le logiciel certbot - le script ''letsencrypt-designate'' fourni par la documentation - un script que vous allez créer qui servira de commande de base au docker. Le script de création de domaine a pour but de vérifier que le domaine n'est pas déjà présent dans le volume (''/etc/letsencrypt''). Si ce n'est pas le cas, il enregistre un nouveau nom de domaine (champs A du DNS) pour votre IP puis fait une requête à ''let's encrypt'' pour obtenir un certificat pour ce nom de domaine. Pour vos test, demander bien un pseudo certificat, le système risque de vous bloquer si vous faites trop d'erreur. Si le certificat est déjà présent, il peut simplement lancer le renouvellement du certificat avec la commande ''certbot renew'' Vous pouvez partir de cet exemple de script: #!/bin/bash -x # -x permet de debugger # vérification de la présence des variables nécessaires if [ -z "${CERTBOT_NAME}" ] ; then echo "La variable CERTBOT_NAME n'existe pas" exit 1 fi if [ -z "${CERTBOT_DOMAIN}" ]; then echo "La variable CERTBOT_DOMAIN n'existe pas" exit 1 fi if [ -z "${CERTBOT_MAIL}" ]; then echo "La variable CERTBOT_MAIL n'existe pas" exit 1 fi if [ -z "${CERTBOT_IP}" ]; then echo "La variable CERTBOT_IP n'existe pas" exit 1 fi # calcul du nom de machine FQDN="${CERTBOT_NAME}.${CERTBOT_DOMAIN}" # formule magique qui trouve le répertoire contenant les certificats généré par let's encrypt # on cherche par find un répertoire de letsencrypt qui contient le fichier de certificat # puis on filtre selon le nom de domaine demandé (présent dans le nom du fichier) # avant d'extraire le nom du répertoire REPLENC=$(find /etc/letsencrypt/live/ -name cert.pem | grep ${FQDN} | xargs dirname) # si cette variable est vide il n'y a pas de certificat # sinon, il y en a un if [ -z $REPLENC ]; then echo "Mon rep $REPLENC n'existe pas on demande le certificat" # A REMPLIR, il faut demander le nom DNS et générer le certificat else echo "Le repertoire $REPLENC existe alors on ne fait qu'un renouvellement" certbot renew fi; === Configuration de nginx pour faire du SSL === Pour changer de port, ce serveur va utiliser le protocole ''https'' au lieu de ''http''. Pour permettre cela, je vous donne la configuration de base de nginx en tant que serveur ''https'' ainsi que les 2 fichiers de certificat et de clef secrète nécessaires. Ces fichiers doivent être bindés avec les fichiers utilisés par nginx pour initier le protocole SSL (voir les champs ''ssl_certificate_key'' et ''ssl_certificate'' de la configuration de nginx. Voia la configuration qui remplace la partie serveur écoutant sur le port 80 : server { # ecoute sur le port 443 et activation du SSL listen 443 ssl; server_name localhost; # nom di fichier de certificat ssl_certificate /etc/nginx/certif.crt; # nom du fichier de clef secrette ssl_certificate_key /etc/nginx/clef.key; location /CHEMINQUEVOUSVOULEZREDIRIGER { # attention le / à la fin de la ligne suivante est important. # sans lui, l'adresse http://IPVM/truc/ est envoyée sur http://.../truc/ au lieu de http://.../ proxy_pass http://METTEZCEQUEVOUSDEVEZICI/; # ces directive sont importante pour que nginx prévienne le site qu'il est derrière un reverse proxy # en ssl proxy_set_header Host $host; proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr; proxy_set_header X-Forwarded-For $remote_addr; proxy_set_header X-Forwarded-Proto $scheme; } ... doivent être associées au ''proxy_pass''.